Lundi soir, les vétérans écossais ont enflammé la Rockhal devant un parterre de nostalgiques des années 80, mais pas seulement. RTL5 minutes y était!

Comme souvent avec les groupes qui n'ont plus rien à prouver, le concert de Simple Minds lundi soir à la Rockhal n'avait pour autre objet que de faire passer le meilleur moment possible au public. La setlist de ce groupe, énorme dans les années 80, au coude-à-coude avec U2 à l'époque, n'était donc quasiment constituée que de chansons issues de ses meilleures années.

Alors oui, la nostalgie avait sa part dans la réussite de cette soirée. Mais les deux membres fondateurs du groupe toujours en action, le chanteur Jim Kerr et le guitariste Charlie Burchill, ont su redonner un souffle à la formation avec de nouveaux musiciens "revigorants", en particulier une batteuse qui décoiffe, Cherisse Osei.
 
Dans le public, certes quelques cheveux blancs (quand il y en a encore!) mais une ferveur intacte chez les fans de la première heure, venus retrouver tantôt une "jeunesse passée", tantôt "mon groupe préféré depuis 30 ans".

Le programme de la soirée a fait la part belle aux tubes du groupe, Don't You (Forget About Me) bien sûr, enregistré pour les besoins du film Breakfast Club en 1985, mais également Alive and Kicking, Belfast Child ou Mandela Day. Mais le groupe avait pris soin d'y insérer des morceaux moins connus mais cultes, comme ceux de ce que beaucoup considèrent comme son meilleur album, New Gold Dream, sorti il y a tout juste 40 ans. Simple Minds a offert des versions très réussies de Someone Somewhere in Summertime, Hunter and the Hunted ou Colours Fly and Catherine Wheel.

En revanche, un seul titre de l'album à paraître Direction of the HeartAct of Love, qui est un réenregistrement d'un morceau ancien. Sur ce nouveau disque figure sur une chanson Russell Mael, chanteur des Sparks. C'est d'ailleurs le titre du duo américain So May We Start qui a servi d'introduction au concert de Simple Minds lundi soir. Les icônes des années 80 sont bel et bien de retour...