Mercredi sur RTL, Alexandra Schoos, présidente de l'ADR et députée, est notamment revenue sur l'inscription de l'avortement dans la Constitution et a évoqué l'assassinat du militant et influenceur américain Charlie Kirk.

L'ADR ne remet pas en question la loi sur l'avortement, mais il s'oppose à ce que l'avortement soit inscrit dans la Constitution en tant que droit ou liberté, a indiqué mercredi sur RTL Alexandra Schoos, présidente de l'ADR et députée. Pour le parti conservateur identitaire, "la Constitution régit les principes fondamentaux", alors que l'avortement concerne "des cas très individuels d'un nombre très limité de personnes", selon Alexandra Schoos.

L'initiative du parti déi Lénk d'ancrer l'avortement dans la Constitution serait "de la poudre aux yeux", voire même du "populisme", a indiqué Alexandra Schoos. Elle a rappelé l'époque de la pandémie de Covid-19, durant laquelle le droit constitutionnel à la liberté individuelle était restreint par des règles. Pour elle, le sujet ici n'est pas l'avortement, mais ce qui figure dans la Constitution et la valeur qui lui est accordé, d'après Alexandra Schoos. Le risque d'abrogation d'une loi, mais aussi d'une Constitution, serait toujours présent. 

Il y a une douzaine d'années, l'ADR avait voté contre la légalisation et la dépénalisation de l'avortement. Aujourd'hui, la présidente du parti a qualifié la loi d'"excellente". Un peu plus loin, Alexandra Schoos a toutefois aussi réitéré sa crainte que l'avortement ne soit banalisé, tout en soulignant qu'il ne s'agit pas d'un acte simple. Femmes et hommes doivent être conscients qu'un rapport sexuel peut avoir des conséquences. L'avortement doit être possible "en cas d’exception", et l'ADR ne remet pas cela en question. La députée a ajouté attendre avec impatience des données sur les raisons pour lesquelles les femmes avortent.

Kirk, Trump et Poutine

A propos de l'assassinat du militant et influenceur ultra-conservateur américain Charlie Kirk, il y a deux semaines, la députée ADR a pris le parti de son épouse, qui a pardonné à l'agresseur. A propos du président américain Donald Trump, qui, au contraire, veut désormais s'en prendre encore davantage à ses adversaires politiques, Alexandra Schoos a déclaré: "Peut-être que l'épouse peut mieux le faire, peut-être qu'elle a un autre rapport à la chrétienté." Trump, parle en tant que politicien, "il déteste [ses adversaires], oui, ce sont ses émotions". 

Même si Trump veut censurer les humoristes critiques, Alexandra Schoos ne pense pas qu'il souhaite restreindre la liberté d'expression. Au contraire, selon elle, le président américain souhaite une opinion pluraliste.

Même si malgré les efforts de Trump, le président russe Poutine, ne fait aucun pas vers la paix en Ukraine et provoque plutôt l'OTAN, la présidente de l'ADR ne trouve pas que l'eurodéputé ADR Fernand Kartheiser se trompe en plaidant toujours pour des négociations avec Poutine. L'ADR maintient également sa position selon laquelle les sanctions porteraient davantage préjudice à l'UE qu'à la Russie. Le parti continue de critiquer "l'hypocrisie" de l'UE, qui, en même temps continue d'importer du gaz russe.