Affaire BommeleeërHuit anciens officiers seront jugés en novembre pour des déclarations contradictoires

RTL Infos
Huit anciens responsables des forces de l'ordre seront jugés en novembre pour avoir prétendument fait de faux témoignages dans l'affaire Bommeleeër, une série d'attentats à la bombe non résolus des années 1980 qui restent l'une des affaires criminelles les plus controversées du Luxembourg.

Le service de presse du ministère de la Justice a confirmé à RTL que huit individus seront jugés entre le 17 novembre et le 11 décembre pour avoir prétendument fait un faux témoignage lors du premier procès “Bommeleeër”.

Parmi les accusés, les anciens responsables de la gendarmerie Guy Stebens, Pierre Reuland, Charles Bourg, Armand Schockweiler et Aloyse Harpes. Marcel Weydert, ancien membre de la brigade mobile ; et deux anciens agents des services de sécurité, Paul Haan et Guillaume Büchler, seront également jugés.

À l’automne 2024, la chambre du conseil de la cour d’appel a rejeté les accusations d’entrave à la justice contre les anciens gendarmes et a également confirmé qu’aucun d’entre eux ne serait inculpé en relation avec les attentats à la bombe eux-mêmes.

L’affaire repose sur des témoignages contradictoires qui ont contribué à l’échec du procès initial contre deux anciens policiers, Marc Scheer et Jos Wilmes. Ce procès est suspendu depuis des années en raison de propos contradictoires dans les déclarations des huit personnes qui comparaîtront devant le tribunal.

L’affaire Bommeleeër demeure l’une des affaires non résolues les plus célèbres du Luxembourg. Entre 1984 et 1986, 18 attentats à la bombe ont visé des infrastructures à travers le pays, notamment des pylônes électriques et des bâtiments publics.

Malgré des enquêtes approfondies et un procès très médiatisé lancé en 2013, personne n’a jamais été condamné. Les allégations de dissimulation et les spéculations sur de possibles motivations politiques continuent de jeter une ombre sur cette affaire.

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