Le Luxembourg cofinance de nombreuses infrastructures ferroviaires et routières en France. Tour d'horizons des projets déjà réalisés et de ceux annoncés.

Les promesses de 2018 commencent à se concrétiser. Avec 230 millions d'euros prévus, la même somme que la France, le Luxembourg continue de "cofinancer" de nombreuses infrastructures dans l'Hexagone.

La dernière réalisation en date ? Le parking silo Joseph Bech, pensé pour les frontaliers et inauguré à Thionville début juin. Le Grand-Duché en est même le premier financeur, avec la moitié du budget apporté, le reste étant partagé entre la ville de Thionville, la Région Grand Est et l'État français.

Plus tôt, en 2022, l'ancien Premier ministre était venu inaugurer le parking-relais de Metzange, conçu pour encourager les frontaliers à covoiturer ou à prendre les bus à destination du Luxembourg. D'autres avaient suivis : P+R de Longwy, de Roussy-le-Village... Sans compter des projets 100% luxembourgeois, à Belval et Rodange, très utilisés par les frontaliers.

Sur le rail, le Luxembourg a aussi sorti son chéquier pour permettre de rénover et allonger tous les quais des gares entre Metz et le territoire luxembourgeois. Qui pourront accueillir des trains plus grands, pour transporter davantage de voyageurs. Sans oublier un projet discret mais ambitieux : la création d'un grand centre de maintenance des trains à Montigny-lès-Metz.

Fin décembre 2024, le Luxembourg avait "participé à hauteur de 22 millions d'euros sur les 230 millions disponibles" a fait savoir le ministère de la Mobilité. Les dépenses devraient s'accélérer durant cette année 2025 puis 2026 : 21 millions d'euros puis 26 millions d'euros. Des études sont notamment en cours pour renforcer l'alimentation électrique de la ligne ferroviaire, pour revoir le plan de la gare de Thionville et pour supprimer des passages à niveau entre Thionville et la frontière. La création d'un SAS de fret à la frontière est également à l'étude.