Stéphanie Weydert renonce à la présidence de la Commission spéciale Caritas. Elle n'en sera plus membre non plus. Charel Weiler est proposé pour lui succéder.

La députée CSV Stéphanie Weydert a annoncé sa démission mardi midi via un communiqué.

L'avocate de profession est inscrite dans un cabinet qui représente les intérêts d'une des banques impliquées dans l'affaire Caritas, même si elle n'y est pas active pendant l'exercice de son mandat de députée. C'est ce qui avait amené la Fondation Caritas et Caritas Accueil & Solidarité à reprocher à la présidente de la Commission spéciale un conflit d'intérêts potentiel.

En réponse, Stéphanie Weydert avait demandé l'avis du Comité consultatif sur la
conduite des députés de la Chambre. Ce dernier vient de rendre son avis, dans lequel il conclut à "l'existence d'une ambiguïté", à savoir le risque qu'un lien soit fait entre les deux fonctions dans l'opinion publique. Afin d'éviter cela, elle a remis sa démission en tant que présidente et en tant que membre de la Commission. La députée considère que "même en l'absence de conflit d’intérêts au sens juridique, la simple ambiguïté pouvant naître dans l’esprit des citoyens pourrait constituer un risque pour le bon déroulement des travaux de la Commission spéciale."

En novembre déjà, Laurent Zeimet avait démissionné de la présidence de la Commission spéciale Caritas, un mois seulement après son entrée en fonction et pour le même motif. Lui aussi, étant inscrit dans un cabinet d'avocats, avait évoqué un éventuel conflit d'intérêts.

Charel Weiler est désormais proposé pour prendre la présidence de la Commission.