La lutte moderne contre la criminalité passe également par l’échange transfrontalier de données. Une nouvelle loi va désormais le faciliter.

A une large majorité et avec seulement deux abstentions, les députés ont adopté jeudi la transposition en droit national du système d'information Schengen révisé, qui améliorera la coopération entre les autorités policières et judiciaires et l'échange de données entre elles.

Cette loi réglemente l'accès à chaque base de données et détermine quelles autorités sont compétentes pour établir des signalements. L'échange de données au-delà des frontières fait partie de la lutte moderne contre la criminalité, a déclaré le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden.

"Si vous êtes opposés aux contrôles aux frontières dans l’espace Schengen, vous devez veiller à ce que les contrôles aux frontières extérieures soient effectivement assurés. Et pour cela, nous avons besoin d'outils informatiques. Et ceci est un tel outil. Et c'est pourquoi il est important que nous disposions d'un système tel que le système d'information Schengen, pour échanger des informations, pour lutter contre la criminalité transfrontalière."

En 2024, plus de 93 millions de signalements sont passés dans le système d'information Schengen, dont plus de 31.000 depuis le Luxembourg, selon le ministre CSV. 31 personnes ont été arrêtées au Luxembourg sur demande d'un autre état membre, tandis que le Grand-Duché est allé chercher à l'étranger 92 personnes recherchées chez nous.