Le ministre de l'Intérieur confirme bien qu'il y a eu un incident préoccupant dans la chambre forte du commissariat de police d'Esch-sur-Alzette. Il s'agit d'"une erreur individuelle de manipulation d'une arme de service", explique Léon Gloden.

Il y a effectivement eu récemment un incident avec une arme de service fin août au sein de la chambre forte du commissariat de police d'Esch-sur-Alzette, confirme ce 1er octobre le ministre de l'Intérieur, Léon Gloden, en répondant point par point, à la question parlementaire du député Dan Biancalana (LSAP).

"Il s’agit d’un fait résultant d’une erreur individuelle de manipulation d’une arme de service de la part d’un fonctionnaire de police", explique le ministre de l'Intérieur. Le tir accidentel n'a heureusement blessé personne dans le commissariat, mais a été qualifié de "préoccupant" par le député, car la balle serait passé "à travers la porte" de la chambre forte. Une installation sécurisée dont chaque commissariat du pays est équipé pour le chargement et le déchargement des armes de service.

À la question du député de savoir si les portes et armoires de la chambre forte sont "conformes aux normes de sécurité nécessaires pour protéger efficacement le personnel en cas d’incident?", le ministre de l'Intérieur répond par "oui" et souligne l’incident "ne résulte pas d’un problème d’infrastructure", mais "d’une erreur de manipulation individuelle".

Conformément aux procédures en place, l’incident a immédiatement été signalé à I’Inspection générale de la police qui "a procédé par la suite à une enquête administrative, confirmant ces faits", glisse le ministre. La police devra alors tenir compte des recommandations l'IGP sur l'usage des armes.

En attendant, le ministre CSV rappelle que les policiers font quotidiennement et sans incident "des centaines de manipulations (chargement/déchargement) des armes de service, de sorte que la formation avec les armes n'est pas à remettre en question, selon lui.