À quelques jours du lancement de la Schueberfouer, nous avons tenté de savoir si les prix allaient connaître une hausse significative.

La question revient chaque année: combien vont coûter les bières, les "Mettwurscht" et les attractions à la Schueberfouer? Les hausses de prix sont souvent vues d'un mauvais œil par les visiteurs de la foire. Mais qu'en est-il des coûts pour les forains? 

Une partie des produits sont devenus significativement plus chers, a-t-on appris auprès de plusieurs forains. Ils évoquent certains prix qui auraient doublé alors que d'autres auraient connu des hausses de 10 à 20%. L'huile en fait partie et ce n'est pas un produit dont on peut se passer lorsqu'on prépare des frites, du poisson frit ou encore des churros.

À cela s'ajoute le coût du personnel qu'il ne faut pas sous-estimer, insistent-ils. C'est une des dépenses, si pas la plus grosse dépense, pour les forains. Ils rappellent que trois index sont encore tombés l'année dernière et que les salaires ont été adaptés en fonction à la Schueberfouer.

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Il faut également penser à l'électricité, l'eau et le gas. Le décompte de l'année dernière ne devrait d'ailleurs pas tarder à arriver, nous a-t-on confirmé. Chaque stand est heureusement connecté à son propre compteur pour éviter de payer pour la consommation d'un autre. Une bonne nouvelle pour les forains.

Autre bonne nouvelle: le prix des emplacements sur le Glacis qui n'ont pas changé. Une information confirmée par Charel Hary, Président de la Fédération des forains. Il a insisté sur le fait que la Ville de Luxembourg s'était montrée très raisonnable à ce sujet. Il nous a également confié que la VDL couvrait de nombreux frais qui ne pourraient pas être assumés par les forains. 

Nous sommes partis à la rencontre de plusieurs forains qui ont assuré qu'ils essaieront de maintenir leurs prix aussi bas que possible. Si certains affirment n'avoir rien changé à leurs tarifs, d'autres expliquent qu'ils ont dû adapter le prix de certains produits en fonction des hausses. On parlerait là de "quelques pourcents".

Le reportage en langue luxembourgeoise