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Une photo révélant un radar caché sous une pancarte électorale de l'ADR près de Remich, au Luxembourg, a récemment soulevé la question de la légalité d'installer de pareils dispositifs de cette manière...
Une photo assez déroutante circule sur les réseaux sociaux depuis mardi après-midi. L'image en question montre un radar caché sous une pancarte du Parti politique ADR (Alternativ Demokratesch Reformpartei), alimentant les interrogations sur l'emplacement et la légalité de cette installation.
Contacté par RTL, l'homme qui a partagé la photo a confié au téléphone avoir lui-même été flashé. Le radar a été positionné derrière le rond-point de Bous en direction de Remich pendant environ deux heures mardi après-midi. C’est d’ailleurs cet automobiliste qui a posé la question de savoir si l’installation était légale. La question a été posée à la police luxembourgeoise, mais aucune réponse n'est parvenue à notre rédaction dans les temps impartis.
Cependant, un policier et un expert juridique nous ont indiqué que des radars mobiles peuvent effectivement être déployés dans de tels endroits et de cette manière. C'est-à-dire, "cachés". Ces appareils sont généralement utilisés dans les zones sujettes aux excès de vitesse et aux accidents fréquents, appelés « points noirs » dans le milieu policier. Le tronçon entre Bous et Remich a été identifié comme une de ces zones, selon nos sources.
La présidente de l'ADR, Alexandra Schoos, n'a pas été offensée par cette installation, indiquant que si la police jugeait l'emplacement approprié pour les radars, le parti ne lui ferait pas obstacle.