La question du financement des retraites est de plus en plus présente dans les sphères politiques. Mercredi, c'était au tour de déi Lénk de proposer "des alternatives concrètes à la casse sociale".

Comment financera-t-on les retraites dans les années à venir? C'est une question qui revient de plus en plus souvent et qui a récemment été posée à la ministre de la Sécurité Sociale, Martine Deprez. Elle a d'ailleurs déclaré sur nos ondes qu'il serait "irresponsable de ne rien faire".

Rappelons qu'il est estimé que les réserves du système de pension luxembourgeois seront épuisées en 2042. Pourquoi? Parce que les recettes des caisses de pension ne suffiront bientôt plus à couvrir les dépenses. Un point de bascule qui devrait être atteint dès 2027 si l'on en croit les estimations officielles.

Ce mercredi, déi Lénk a présenté des alternatives à "la casse sociale" sur le système de retraite public. Le parti propose notamment de supprimer le plafond de cotisation actuellement fixé à cinq fois le salaire minimum social soit, 12.854,64 euros.

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Dans un communiqué envoyé à la presse, déi Lénk affirme que cela aurait généré 676 millions d'euros de recettes supplémentaires, uniquement sur l'année 2022. Le même scénario serait vrai pour les années suivantes. "Des centaines de millions" pourraient venir renflouer le fonds de pension chaque année, si l'on en croit les calculs du parti de gauche.

Si ce fameux plafond venait à être levé, "seul 5% des cotisants" seraient concernés continue déi Lénk. Cela représente quelques 28.000 contribuables "aux salaires très élevés". De quoi permettre de maintenir le plafond des pensions versées, affirme le parti qui considère que cela constituerait un "grand pas vers la sécurisation" du système de retraite public.