Pour huit partis, les chapitres sur l’économie, le climat et l’énergie, l’aménagement du territoire, la protection de la nature, l’agriculture et la démocratie, ont été examinés et comparés avec les propres idées du Mouvement écologique. Ce dernier a limité son analyse à huit partis pour des raisons organisationnelles.
Mouveco affirme être neutre, ne pas faire de recommandation de vote ni de classement.
“Nous remarquons qu’avec leur programme, certains partis sont plus proches que d’autres de la proposition de Mouveco. Le programme des Verts est très complet et détaillé dans les domaines du développement durable et de la transition écologique,” selon la présidente du Mouvement, Blanche Weber. Toutefois, la question de la croissance ne serait pas suffisamment abordée par les Gréng.
Un bulletin de notes similaires est rendu à la Gauche.
Dans le cas du LSAP, l’analyse est correcte, mais le catalogue de mesures n’en tiendrait pas compte, estime le Mouvement écologique.
De leur côté, les libéraux énumèreraient de nombreuses mesures importantes, mais miseraient trop sur le volontariat et ne définiraient pas de priorités.
Le CSV se voit reprocher une politique de protection du climat et de la nature trop pragmatique. Les propositions n’iraient pas au-delà du convenu et seraient même contre-productives à certains égards:
“Ce sont eux qui réclament le plus de routes, ils sont toujours favorables à l’hydrogène et à une réduction des compétences du ministère de l’Environnement. Nous trouvons le programme décevant et en partie problématique.”
Chez les Piraten, le Mouvement trouve l’une ou l’autre bonne tentative sur les points évoqués, cependant le programme serait trop général et il manquerait de profondeur. Le programme de Fokus ne répond pas aux exigences écologiques, les propositions concrètes manqueraient et certaines déclarations sur le développement durable seraient difficiles. Blanche Weber considère les idées électorales de l’ADR comme plus que problématiques:
“La manière dont ils abordent la question de la croissance est, à nos yeux, une approche nationaliste-identitaire, que nous, en tant que Mouvement écologique, rejetons fondamentalement.”
Dans cette campagne électorale, globalement, on remarquerait que chez de nombreux partis, les changements nécessaires sont plutôt thématisés sans conviction, estime la présidente de Mouveco.
