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Dans une interview accordée à RTL ce jeudi matin, la secrétaire générale de la Fédération des jeunes dirigeants d'entreprise (FJD) est revenue sur les turbulences que traversent les entrepreneurs au Luxembourg.
"Le secteur connaît une situation tendue en ce moment provoquée par des raisons économiques et géopolitiques que nous connaissons bien", s'est exclamée Carole Retter au micro de RTL, "il est vraiment difficile de prévoir quoi que ce soit dans ce climat dominé par la peur et la méfiance, mais on essaie quand même de chercher les opportunités et d'en tirer le côté positif".

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Ce sont précisément ces valeurs optimistes que les responsables de la FJD veulent transmettre aux jeunes, "afin d'encourager l'esprit entrepreneurial", explique la secrétaire générale de la Fédération, "il faut changer la mentalité classique luxembourgeoise, oser, créer, et au lieu de diaboliser l'échec, il faut le voir comme une expérience, une leçon".
L'idée d'un parcours sûr et tout tracé avec un emploi dans la fonction publique serait encore trop ancrée dans la tête des gens, selon l'invitée de la rédaction. Mais d'autres possibilités existent: "je suis convaincue qu'un jeune qui veut se lancer n'a pas besoin de l'aide de sa famille ou de ses amis pour pouvoir réussir, l'État est également présent avec des mesures concrètes pour soutenir les personnes motivées à créer leur entreprise".
Carole Retter salue également la légère amélioration du cadre légal pour les jeunes entrepreneurs, notamment avec une simplification de certaines procédures ces dernières années, ou encore la réforme du droit d'établissement qui permet d'obtenir une deuxième chance après une faillite, par exemple.