Après 18 mois de négociations, les syndicats Aleba, LCGB et OGBL et le patronat représenté par l'ABBL, se sont mis d'accord mercredi dernier sur une nouvelle convention collective pour les banques.

En début de semaine, les délégués du syndicat LCGB et le comité d'administration de l'Association luxembourgeoise des employés de banque et assurance, ont approuvé l'accord de principe. Les délégués du syndicat OGBL se réuniront jeudi. La nouvelle convention collective va concerner quelques 15.000 salariés. L'accord prévoit un nouveau système de classification et de rémunération ainsi que des améliorations au niveau des formations et du temps de travail.

La nouvelle loi sur l'organisation du temps de travail, avec une période de référence de quatre mois, sera intégrée dans la nouvelle convention collective. L'accord comprend aussi des articles qui prévoient que les salariés puissent mieux gérer leurs horaires de travail et qu'ils soient mieux reconnus. Le secrétaire général de l'Aleba, Laurent Mertz, souligne que la convention collective du secteur bancaire va bien au-delà de ce qui est prescrit dans la législation.

La nouvelle convention collective expirera en 2020. Peu de choses vont changer en 2018, selon le syndicat LCGB. Seule la prime de juin va augmenter de 10%. A partir de 2019, le nouveau système de rémunération entrera en vigueur, précise Gabriel di Letizia du LCGB. La prime de juin, qui était jusqu'à présent un montant fixe, deviendra alors une partie du salaire et sera donc aussi indexée. Enfin, à partir de 2020, les groupes de fonction vont passer de six à quatre.

L’Aleba a négocié la nouvelle convention collective pendant 18 mois. L'Association se réjouit donc que son comité d'administration ait adopté l'accord de principe à l'unanimité de ses membres, selon Laurent Mertz.                 

Une commission paritaire du secteur va être créée. Elle pourra participer aux décisions au sein d'une entreprise, par exemple quand les fonctions des employés sont mal catégorisées. Il s'agit d'une nouveauté, selon Véronique Eischen de l'OGBL. En ce qui concerne les formations, un système de barèmes sera introduit.