Auteur d’un début de championnat intéressant, Strassen veut mettre à mal le brevet d’invincibilité du leader differdangeois alors que le F91 souhaite enfin ouvrir son compteur à l’extérieur.

Pas d’affiche XXL pour ce retour aux affaires après la parenthèse internationale mais un déplacement à hauts risques pour Differdange, dernière équipe invaincue de la compétition. Le leader s’en va à Strassen, actuellement cinquième avec 10 points. Comme le troisième. "Nous avons gagné les matchs que l’on devait, arraché un nul à Pétange et pris une claque contre le Swift", synthétise Koray Özcan. Le gardien de 28 ans s’est installé dans les buts depuis deux saisons et s’y sent comme un poisson dans l’eau. "J’ai passé des années compliquées avant à Mondorf. Ici, je suis épanoui. Ça fait plaisir de travailler avec un coach comme Vitor Pereira qui a ramené sa méthode faite de passes devant comme derrière et qui cherche à produire du jeu."

Une philosophie qui colle aussi aux profils offensifs déjà là comme Nicolas Perez ou recrutés à l’image de Conrad Azong qui marque comme il respire, Florik Shala ou encore Bruno Correia. "C’est une belle armada. On doit veiller à moins encaisser, surtout des buts issus de fautes d’inattention. Mais je viens de signer ma première clean sheet. C’est encourageant, mais notre marge de progression est encore importante." On jugera notamment la capacité qu’aura Strassen à contrarier le leader ce dimanche. "Je commence à les connaître. Tout peut arriver contre cette équipe qui a perdu des joueurs offensifs mais qui en recruté d’autres. On va essayer de les faire déjouer." Ce Differdange new-look sera l’une des curiosités de cette journée après les départs conjugués de Amine Naïfi et de Erico Castro. Les nouveaux sont attendus de pied ferme.

À Dudelange, pas question de pioche de dernière minute. Le groupe avance sereinement malgré deux défaites en deux déplacements. Celui qui se profile à Mondorf n’a rien d’une sinécure mais il constitue un premier tournant pour le multiple champion qui souhaite garder à tout prix une vue sur le podium. Une boîte sur laquelle on retrouve les surprenantes équipes de Mondercange (2e) et Schifflange (3e). Des places à conforter face respectivement à Mersch et au Racing.

Käerjéng sous perfusion

Avant de viser un retour à ce niveau, Hesperange tentera tout simplement de prendre un vrai départ dans cette compétition après un maigre bilan de sept points glanés en cinq matchs. On le disait sur la sellette mais Carlos Fangueiro a gardé la confiance de l’état-major du Swift dont la patience n’est pourtant pas la principale vertu. Il est évident que le déplacement au Fola sonne comme une dernière chance de se refaire pour le staff et l’équipe. Les joueurs de tous horizons arrivés en dernière minute pourraient redistribuer les rôles sur l’échiquier face à un club doyen qui reste sur trois défaites et qui occupe désormais l’un des deux sièges éjectables.

L’autre est la propriété de l’UN Käerjéng qui n’a toujours pas ouvert son compteur. La venue d’une Jeunesse battue par Mondercange ne s’apparente pas à un long fleuve tranquille pour un club qui rencontre des soucis un peu partout dans le jeu. Là encore, Franck Rinaldo reste soutenu par le comité bascharageois.

Niederkorn, qui reçoit Rosport, doit garder la cadence imprimée par les équipes devant lui alors que l’Union Titus Pétange a lui aussi besoin d’un match fondateur pour lancer réellement sa saison. Le déplacement à Wiltz ressemble un peu à un quitte ou double.