“C’est un groupe solide, dense. On ne connait pas le dernier adversaire encore, mais en ayant le Sénégal et la Norvège, évidemment que ce groupe I fait partie des plus difficiles, si ce n’est le plus difficile. Mais bon c’est la Coupe du Monde, on sait à quoi s’attendre.”
“Oui pour les Sénégalais ça (la victoire en 2002 1-0 contre la France, NDLR) reste un bon souvenir. Il y a un rapport fraternel avec le Sénégal parce qu’il y a beaucoup de joueurs qui sont des binationaux, qui sont passés par les clubs français ou en France, qui connaissent les joueurs français aussi. Donc de leur côté évidemment quand ils rencontrent la France il y a une motivation encore supplémentaire. Ces joueurs sénégalais jouent dans les meilleurs clubs aussi, donc ça fait une équipe nationale qui est compétitive. Je ne vais pas vous dire quelque chose de différent concernant la Norvège avec sa phase de qualification, évidemment Haaland-Sorloth devant et une capacité à marquer énormément de buts. Ça fait partie des très bonnes équipes européennes.”
“Oui, il y a un beau duel. Déjà ils ont ce duel-là à distance, mais il y a aussi beaucoup d’autres joueurs importants chez eux et chez nous. Mais évidemment, que ce soit Kylian et Haaland, ce sont des joueurs qui sont connus, reconnus mondialement, donc ils sont en course et ils le seront jusqu’au bout pour le titre de meilleur buteur. Mais au-delà d’Halaand, il y a Sorloth et bien d’autres joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs européens. C’est l’équipe de Norvège qui a un très très bon niveau.”
"(Est-ce que le souvenir du Sénégal pèse) Peser ? 23 ans après ? Souvenir ? Si je vous écoutais avant qu’on aille à Doha (en 2022), le champion du monde en titre rentrait à la maison, on n’allait même pas jouer. Chaque Coupe du monde a son histoire, on doit l’écrire la plus belle possible. Évidemment on est l’équipe de France avec un statut, il y a une attente qui est importante mais il faut avoir le respect et l’humilité nécessaires dès le départ de la compétition. Avant de penser à voir le sommet de la montagne, il faudra gravir des étapes et les premières sont difficiles.”
"(Être cantonné à la côte Est en phase de poule, un avantage ?) Oui on est dans un secteur bien défini même si les températures peuvent être élevées, avec pas de stade couvert. Après on attendra de savoir les horaires de match aussi, même si avec le décalage par rapport à la France ça risque d’être des horaires peu habituels entre 12h ou 15h peut-être plus tard mais ça me paraît compliqué aussi. Il faudra s’adapter.”
“La chaleur est un sujet, comme les distances sont un sujet, comme les jours de récupération sont un sujet, la circulation est un sujet, il y a plein de sujets, tout est important. Il y avait 4 personnes de mon staff qui, depuis une bonne semaine, sont sur site pour déjà débroussailler un petit peu et voir les options que l’on a.”
(Le camp de base) “C’est aussi compliqué ici aux Etats-Unis parce que toutes les structures sportives des clubs américains ne seront pas disponibles parce qu’ils seront en reprise et en entraînement, donc voilà, c’est ratisser large aussi, on n’est pas obligé d’être dans le luxe. (Il faut) avoir quelque chose de fonctionnel et éviter aussi les fatigues supplémentaires, donc faire en sorte de réduire les déplacements.”
L’équipe de France disputera ses trois premiers matches du Mondial-2026 à New York le 16 juin contre le Sénégal, le 22 à Philadelphie contre un barragiste (Bolivie, Irak ou Suriname) puis le 26 juin à Boston face à la Norvège, a annoncé samedi la Fifa.
Si les Bleus finissent premiers de leur groupe I, ils resteront sur la côte Est pour la phase à élimination directe, avec des rencontres dans ces trois mêmes villes (hormis une éventuelle demi-finale à Dallas, au Texas), selon le calendrier dévoilé par les organisateurs.
“Non, je n’ai pas de nostalgie, je n’ai pas le temps d’en avoir. Je suis désolé, je ne suis pas quelqu’un sans émotions, même si quand je suis devant vous, j’ai tendance à bien les cacher ou à ne pas les montrer du tout. D’ailleurs, on peut me le reprocher mais non, je ne suis pas nostalgique.”
