Vendredi soir encore, dans les rues de Budapest, ils étaient des milliers à réclamer la démission de celle qui avait gracié un condamné qui avait couvert des actes de pédophilie. Alors samedi soir, Katalin Novak est apparue à la télévision pour une allocution solennelle. “J’ai fait une erreur, car la décision de grâce et le manque d’explications ont pu susciter des doutes concernant la tolérance zéro en matière de pédophilie. Il ne peut y avoir de doutes à ce sujet”, a-t-elle convenu.
Et de lâcher : “En tant que Hongrois, j’attendrais du président de la République qu’il ne fasse pas d’erreur, et si c’est le cas, il doit faire face à ceux à qui il doit rendre des comptes, même si cela veut dire démissionner”. Novak disparaît donc de la vie publique hongroise, et Orban, qui se veut le défenseur de la famille, promet une révision de la Constitution pour ne plus gracier les pédocriminels.
