Liberty SteelL'État luxembourgeois offre plus de 14 millions d'euros pour racheter le site de Dudelange

Roy Grotz
traduit pour RTL Infos
14,5 millions d'euros : c'est l'offre faite par l'État au curateur de Liberty Steel pour racheter les installations de Dudelange de l'entreprise en faillite, situées sur deux parcelles de terrain, et redonner un nouveau souffle industriel à la zone industrielle.
© Jeannot Ries / RTL

Un montant qui a été annoncé par les ministres Backes, Spautz et Delles.

Le site devrait accueillir une partie réservée aux artisans et d’autre part, un “campus de la défense”, c’est-à-dire un site où les entreprises actives dans le secteur de la défense pourront s’implanter.

Les ministres ne peuvent pas encore préciser quelles entreprises sont précisément visées, ni s’il existe déjà des parties potentiellement intéressées par une implantation dans la zone industrielle Wolser à Dudelange. Ils misent toutefois sur des entreprises susceptibles de louer un terrain sur l’ancien site de la fonderie.

Dans un premier temps, les bâtiments de Liberty Steel doivent bien sûr être remis en état ou partiellement démolis. Le sol devra peut-être également être décontaminé.

Toutefois, les 150 personnes qui travaillaient encore chez Liberty Steel ne pourront pas être directement embauchées par les nouvelles entreprises, car leur réemploi n’est pas prioritaire. D’autres qualifications seront également requises, contrairement à Liberty Steel.

Des questions sur l’avenir des sites Liberty Steel ont été soulevées par les députés LSAP de Dudelange, Biancalana et Di Bartolomeo. La faillite a été déclarée il y a un an.

Les syndicats avaient récemment exprimé leur colère face au non-respect des engagements du gouvernement et au fait que les anciens employés n’avaient pas droit à des paiements d’ajustement de pension.

En 2019, Liberty Steel, propriété de Sanjeev Gupta, a racheté l’usine de Dudelange à ArcelorMittal, mais la production a été interrompue in extremis deux ans plus tard en raison de la faillite du groupe financier Greensill Capital. Depuis, toutes les activités sont au point mort.

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