Le Parquet luxembourgeois a annoncé l’arrestation de huit personnes avec la coopération des enquêteurs d’Europol, Interpol et Eurojust, ainsi que des polices britannique, bulgare et française. L’action d’envergure a été dirigée par le juge d’instruction en charge du dossier, qui avait également émis les mandats d’arrêt européens dans le cadre du blanchiment des millions détournés.
Des perquisitions ont également été menées dans la même affaire, cependant le Parquet n’est pas encore en mesure de préciser quel montant de l’argent viré sur les comptes étrangers pourra être rapatrié vers le Luxembourg.
Les comptes bancaires, sur lesquels l’argent a été viré, étaient situés en Espagne, en Bulgarie et plus tard à Hong Kong et en Chine.
Les autorités luxembourgeoises attendent désormais que les huit personnes arrêtées en Bulgarie et en France leur soient livrées.
Des perquisitions aux domiciles de ces personnes ont été effectuées en même temps.
Soulignons également que le Parquet ne mentionne plus la méthode utilisée dans le cadre de cette affaire et que le terme “arnaque au président” n’apparaît plus dans le communiqué. Contactées par RTL, les autorités judiciaires précisent que l’enquête n’est pas terminée et que l’"arnaque au président” reste une piste privilégiée.
Les investigations, toujours conduites en étroite collaboration avec la Cellule de renseignement financier luxembourgeoise (CRF), ne font que débuter et suivent leur cours.
En juillet 2024, l’ancienne directrice financière de Caritas a été inculpée, elle n’a pas été placée en détention mais sous contrôle judiciaire. Le Parquet a précisé ce vendredi à RTL que cette situation n’avait pas changé et que toutes les personnes concernées bénéficient de la présomption d’innocence jusqu’au jugement définitif.
