
Pour rappel, un dumbphone est la parfaite antithèse d’un smartphone, à savoir un téléphone qui revient aux fondamentaux, un produit relativement basique, dépourvu de fonctionnalités avancées et même souvent privé d’accès à internet.
L’idée est de pouvoir se déconnecter et de revenir aux sources, avec des appareils ne proposant que des fonctionnalités basiques, c’est-à-dire téléphoner, envoyer et recevoir des SMS, profiter d’un calendrier, d’une calculatrice, d’un appareil photo ou encore de petits jeux.
Il existe différents types de dumbphones, avec d’un côté des rééditions plus modernes de téléphones iconiques comme les Nokia 3310, 8110 et 3210, pour les nostalgiques de cette époque, et de l’autre de réelles innovations comme ce que propose depuis maintenant près de dix ans l’américain Light Phone, pour tous ceux qui souhaitent se désintoxiquer un peu des réseaux.
À contre-courant de la culture du buzz et du divertissement, le Light Phone III a été conçu pour se désintoxiquer des notifications en tous genres et des réseaux sociaux, sans l’aide de l’intelligence artificielle générative. Il présente une interface minimaliste, en noir et blanc, sur un écran OLED mat, mais intègre 128 Go d’espace de stockage, un appareil photo, un capteur d’empreinte digital, un GPS et une puce sans contact (NFC). Il est même compatible 5G, pour des appels en visio par exemple.
Finalement, s’il y a bien quelque chose qui le rapproche finalement d’un smartphone, c’est son prix. D’ores et déjà disponible en précommande, il est proposé à 399 dollars (contre 799 dollars à sa sortie), pour des premières livraisons prévues début 2025.