C'est Twitter... sans Elon MuskBluesky, le réseau social qui monte

RTL Infos
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Alors que de nombreux utilisateurs, y compris des célébrités, ont annoncé leur départ de la plateforme X, beaucoup semblent avoir trouvé refuge sur Bluesky. Le réseau social, fondé par l'ancien créateur de Twitter, a récemment annoncé avoir atteint 20 millions d'utilisateurs sur sa plateforme.
La plateforme Bluesky avait également profité d'un regain d'inscriptions de nouveaux utilisateurs au Brésil après l'interdiction du réseau social X dans le pays.
La plateforme Bluesky avait également profité d’un regain d’inscriptions de nouveaux utilisateurs au Brésil après l’interdiction du réseau social X dans le pays.
© Jaap Arriens / NurPhoto / NurPhoto via AFP

C’est une revanche pour l’ancien créateur de Twitter. La plateforme Bluesky créée par Jack Dorsey se targue désormais de 20 millions d’utilisateurs inscrits, a annoncé Jay Graber, PDG de la compagnie sur son compte, ce 19 novembre : “L’équipe de Bluesky se compose d’une vingtaine d’employés à temps plein. Cela représente un million d’utilisateurs par employé 🤯 De plus, nous embauchons !”. Une ascension fulgurante depuis la victoire de Donald Trump à la Maison Blanche. Lizzo, Alyssa Milano, Mark Hamill, Stephen King, Gabrielle Union... La liste des célébrités ayant rejoint le réseau social Bluesky s’allonge de jour en jour. Et les stars d’Hollywood ne sont pas les seules à avoir déserté les rangs de X pour rejoindre ceux de la nouvelle plateforme de Jack Dorsey.

En seulement cinq jours, Bluesky a engrangé cinq millions de nouveaux utilisateurs. Fin octobre, avant l’élection américaine, la plateforme annonçait presque 11 millions d’utilisateurs alors qu’elle n’en comptait que six fin août.

Les anonymes ont aussi quitté X si bien que selon Similarweb, 115.000 utilisateurs américains ont supprimé leur compte depuis les résultats de l’élection aux Etats-Unis, signant “un record” depuis l’arrivée d’Elon Musk à la tête de l’entreprise américaine.

Certains médias ont eux aussi choisi l’exil en annonçant l’arrêt de leurs publications sur le réseau social X. The Guardian, Ouest France, le quotidien espagnol La Vanguardia ont annoncé arrêter de publier sur la plateforme, dénonçant un environnement toxique et propice à la désinformation, où l’extrême droite s’impose. De nombreuses études ont par ailleurs démontré une montée des discours haineux et injurieux, notamment sur X.

Depuis, de plus en plus d’organes de presse ont préféré Bluesky pour leur communication à l’image de CNN, The Washington Post, El Pais, Huff Post ou encore Vanity Fair ou Le Monde. Une tendance qui ne cesse de se confirmer et qui devrait attirer encore plus de médias à l’avenir.

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