L'édition 2025 des Francofolies, qui débute ce soir, va attirer du beau monde sur scène, et faire doubler la population d'Esch-sur-Alzette le temps d'un week-end.

Du rap, de l'électro' et des tauliers de la chanson française. Vous ne pouvez pas vous y tromper, la 5e édition des Francofolies est arrivée. À Esch-sur-Alzette, et surtout au parc Gaalgebierg, on s'apprête à vivre trois jours intensifs du 6 au 8 juin.

Trois scènes, des animations, des food trucks, un camping... Tout doit être prêt pour accueillir près de 30.000 festivaliers.

Une affiche qui parle pour elle

Avec près de 40 artistes accueillis sur ces trois jours, Loïc Clairet, le directeur des Francofolies d'Esch-sur-Alzette, se réjouit d'avance. "C'est une affiche toujours éclectique puisqu'on cherche vraiment à donner des couleurs à chaque journée."

Les "Francos" ont prévu des habitués pour animer la Grande Scène, comme Julien Doré, Bigflo et Oli ou encore le vétéran Michel Polnareff, 80 ans, qui donne une grande tournée d'adieu. Le rappeur marseillais Soprano, une valeur sûre, est également programmé le samedi soir.

Des artistes luxembourgeois sont également programmés, comme Maryana et Mæhila, issues de la Fabrik des Francofolies, les "petits coups de coeur du directeur", ainsi que Tali, qui avait représenté le pays à l'Eurovision 2024. "On ne pourrait pas parler des Francofolies sans artistes luxembourgeois !"

Stéphane Eicher offrira lui un "seul en scène" au Escher Theater. Et à la Kulturfabrik, le concert métal d'Ultra Vomit et Sublind est déjà complet.

RTL

© Francofolies

Lancé pendant le Covid, avec des jauges d'accueil réduites et des concerts assis (un autre monde !), le festival a depuis trouvé sa dimension idéale. Et va transformer le parc du Gaalgebierg en véritable bulle musicale dans la ville. "On a un parc arboré magnifique, avec des zones d'ombrage, au cœur de la ville."

Loïc Clairet nous annonce encore la création de bains finlandais, qui permettront aux festivaliers de venir en maillot de bain. Et de "silent discos", où chacun pourra se munir d'un casque pour écouter de la musique et danser.

Qui dit "écrin privilégié" dit également écologie. Le festival a bien négocié ce virage : déplacement en train pour les festivaliers, producteurs locaux pour la nourriture (promis, il y aura des grillades bien luxembourgeoises comme de nombreux stands de la cuisine du monde), des couverts réutilisables...

Loïc Clairet a beau avoir l'édition 2025 en face des yeux, il a aussi, en tête, celle de 2026. Elle est déjà en préparation. Et s'il ne dévoilera pas encore de noms d'artistes, les discussions sont bien en cours pour continuer à amener ce grain de folie à Esch-sur-Alzette.