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Accusée d'avoir répandu une fausse information concernant l'hospitalisation en service de réanimation d'Akhenaton, la chaîne BFM-TV maintient ses propos.
Akhenaton est sorti de l'hôpital de la Timone, à Marseille, après avoir été hospitalisé pour une détresse respiratoire liée au covid. Mais une polémique perdure. La chaîne BFM-TV, via son antenne provençale, a révélé le passage du fondateur d'IAM en service de réanimation dimanche soir. Information démentie par le journal La Provence peu de temps après, lequel a indiqué que le chanteur avait été admis dans le service du docteur Véronique Veit, l'unité de médecine aiguë polyvalente.
Sur les réseaux sociaux, on a crié à la fake news, privilégiant l'information délivrée par La Provence plutôt que celle publiée par BFM Marseille Provence. Ce jeudi, BFM-TV maintient néanmoins ses informations.
"Le fondateur d'IAM n’a pas été intubé, ni mis dans le coma et placé sous respiration artificielle comme cela arrive parfois dans un service de réanimation. Mais il est bien passé entre les mains du service de réanimation du Professeur Marc Gainnier au cours de la journée de dimanche, après avoir été testé positif au Covid-19" peut-on lire sur le site de BFM-TV.
Ce n'est qu'après que le chanteur a été transféré dans l’unité de médecine aigue polyvalente du professeur Veit, conclut la chaîne d'informations.
La polémique n'est cependant pas prête de s'éteindre. Sur Instagram, un autre membre du groupe IAM et proche du rappeur Imhotep soutient qu’Akhenaton n’aurait même pas été à l’hôpital à cause du Covid-19 : "sa pneumopathie était bactérienne, rien à voir avec le Covid." Reste le principal: le chanteur de 52 ans va mieux.
DES CONCERTS ANNULÉS
Le groupe de rap français a annulé plusieurs dates de concert ces dernières semaines, en raison d'un cas de covid parmi ses membres. Son identité était tenue secrète.
Sur les réseaux sociaux, Akhenaton avait publiquement affiché son opposition au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire. "Avec le groupe IAM, nous sommes contre le pass sanitaire et contre la vaccination obligatoire, à l'usure ou non, dans le cas des soignants ou d'autres métiers", avait-il affirmé.