 
                    © JOSEFINE STENERSEN/SVD / TT NEWS AGENCY / TT NEWS AGENCY VIA AFP
Cette décision fait suite à l'alerte lancée par la Conférence nationale de l'enseignement supérieur (CNEL) luxembourgeoise concernant la popularité croissante du snus, ces petits sachets blancs de nicotine que l'on place sous la lèvre, avertissant que les étudiants ne sont pas pleinement conscients des risques de dépendance qu'ils présentent.
Jeudi, la Chambre des députés a approuvé un cadre juridique fixant des règles minimales pour les produits de substitution à la nicotine tels que les sachets de nicotine, les transposant dans la législation nationale et révisant la loi antitabac pour la première fois depuis 2017.
La mesure a été adoptée par 49 députés pour, 5 contre et 6 abstentions.
Le Luxembourg n'est pas allé jusqu'à interdire purement et simplement les sachets, mais le texte fixe une teneur maximale en nicotine de 0,045 mg par sachet.
Françoise Kemp du CSV a déclaré que la loi envoyait un signal clair aux jeunes. Les Verts et le LSAP se sont montrés moins satisfaits. L'ancien ministre de la Santé socialiste Mars Di Bartolomeo a accusé la coalition CSV-DP d'avoir cédé aux exigences du lobby du tabac.
L'ADR et les Pirates ont fait valoir qu'une quasi-interdiction serait inefficace, car les consommateurs se tourneraient alors vers le marché noir.
La gauche a soutenu la loi, affirmant qu'une interdiction totale ne fonctionnerait pas.
La ministre de la Santé, Martine Deprez, a déclaré que le gouvernement donnerait la priorité à la protection des mineurs, renforcerait les mesures de prévention et continuerait à suivre les développements au niveau européen.
 
                     
                     
                     
                    