Le groupe AXA Luxembourg a créé une nouvelle assistance pour les victimes de violences domestiques, une ligne téléphonique disponible 24h/24 et 7j/7 a été lancée.

Après un cas de violence domestique, une habitation peut devenir aussi invivable qu'après un incendie ou une inondation, comme le souligne l'assureur AXA qui réagit face à ce fléau avec un nouveau service.

Concrètement, il ne s'agit pas d'une assurance mais bien d'une garantie supplémentaire pour toute personne ayant souscrit un contrat auprès de l'assureur pour son logement. Le but de cette initiative est de faire le pont entre la première aide d'urgence et l'accompagnement sur le long terme.

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© Chris Meisch

Un numéro de téléphone disponible 24h24

Les cas de violence domestique sont une réalité au Luxembourg avec une hausse concrète de 17% selon les derniers chiffres de la police. Ce nouveau service proposé par l'assureur permettra aux victimes de trouver un autre logement rapidement et en toute sécurité.

Sur le terrain, cela permettra à toute personne victime de violence domestique, de bénéficier d'un toit provisoire durant sept jours. AXA précise que le transport, le support psychologique ainsi que la possibilité d'emmener enfants et animaux domestiques sont inclus.

Une équipe spécialisée est joignable en permanence afin d'analyser la situation. En cas de besoin, un nouveau logement sera recherché avec la victime qui pourra y être transportée le plus rapidement possible.

Octavie Dexant, PDG d'AXA Luxembourg explique ce nouveau concept, "on va emmener la personne, elle va être accueillie. Quand les gens se rendent dans un hôtel, il y a un kit d'urgence avec tout le nécessaire de première attention, et puis on va demander à la victime dans les trois jours – c‘est la seule exigence qu‘on a – de prendre contact avec une des associations conventionnées, il y en a six, pour permettre de préparer la suite. De notre côté, on va gérer l‘urgence, mais l'idée c'est que la personne puisse être aidée sur le long terme."

Cette garantie intervient non seulement en cas de violence physique mais aussi psychologique, sexuelle ou sous forme de pression financière.