Le comité quadripartite, qui rassemble toutes les parties impliquées dans la gouvernance et le fonctionnement de l'assurance maladie-maternité, s’est réuni ce mercredi au Centre culturel opderschmelz à Dudelange sous la présidence de la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Martine Deprez.

En plus du débat sur les retraites, des discussions sont à présent menées sur la Caisse nationale de Santé. Après la réunion du comité quadripartite ce mercredi à Dudelange, la ministre de la Sécurité sociale, Martine Deprez, a annoncé des discussions en avril et en mai. 
 
En effet, en fonction de l'évolution de l'emploi, le déséquilibre financier risque en 2026, 2027 ou 2028 de devenir plus élevé que ce que prévoit le Code de la sécurité sociale. Dans ce cas, il faudrait augmenter les cotisations, comme le prévoit le Code. 
 
Pour éviter cela, d’autres pistes vont être explorées. Des discussions ont déjà eu lieu mercredi entre les représentants du gouvernement, des organisations professionnelles des salariés et des employeurs représentées au niveau du conseil d’administration de la CNS, ainsi que des représentants des prestataires de soins de santé. Par exemple, diverses dépenses de la Caisse nationale de santé, comme les frais de maternité, pourraient être transférées dans le budget de l'État, ou encore les dépenses de la CNS pour les hôpitaux dans le Fonds hospitalier.

Sur base des dernières estimations, la CNS s'attend à un déficit financier de près de 38 millions d'euros pour 2024, parce que les dépenses progressent davantage que les recettes. Selon les estimations de la CNS, les dépenses devraient continuer à augmenter dans les années qui viennent, de sorte qu'elle mise sur un creusement du déficit à 161 millions d'euros pour 2025.