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L'Inspection générale des Finances vient de présenter ses premières conclusions à la Commission du contrôle de l'exécution budgétaire. Selon elle, le président du Science Center de Differdange, Nicolas Didier, aurait investi moins d'argent qu'il ne l'a affirmé.
À l'issue de la réunion avec L'Inspection générale des Finances, mercredi au parlement, la présidente de la Commission de contrôle de l'exécution budgétaire, la députée Diane Adehm (CSV) a déclaré: "Donc si vous tenez compte des salaires, il y aurait une différence de 190.000 euros. Et puis il y a aussi diverses sommes qui n'ont pas été payées, après quoi on arrive aux 730.000 euros, qu'il devait encore percevoir".
L'entrepreneur et président du Science Center, Nicolas Didier, a expliqué à RTL qu'il avait investis personnellement environ 2,4 millions d'euros dans le Centre et qui lui seraient encore dû si le ministère de l'Éducation devait reprendre la structure pour continuer à l'exploiter.
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En tant que directeur de l'asbl Luxembourg Science Center, il percevait un salaire de 16.000 euros par mois. Mais il n'en a pas informé les membres du conseil d'administration. Les députés ont été informés qu'il avait investi un total de 2,8 millions d'euros, mais qu'il avait déjà retransféré de l'argent, de sorte qu'il reste 730.000 euros en suspens.
Dans l'optique de poursuivre les activités du Luxembourg Science Center, les représentants du ministère de l'Éducation nationale ont soumis un Memorandum of understanding (un protocole d'entente) qui doit être signé avec le Science Center, afin de clarifier divers points avant qu'une nouvelle convention de financement puisse être signée.
De sorte qu'"il n'y a plus aucun lien avec le GGM11. Les activités que le GGM11 réalise pour le Science Center seront entièrement prises en charge par le Centre lui-même. Et la condition du ministère est également très claire: deux représentants de l'État devront devenir membres du conseil d'administration du Science Center à l'avenir. Il s'agit d'un représentant du ministère de l'Éducation nationale et, d'autre part, d'un représentant de l'Inspection générale des Finances", résume Diane Adehm.
En avril, le ministère de l'Éducation nationale avait annulé la convention de financement avec le Science Center en raison de conflits d'intérêts de Nicolas Didier et d'autres problèmes. Il n'avait pas accepté les propositions visant à modifier la gouvernance de la structure.
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