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Une page Facebook tenue par un Mosellan réunit de plus en plus de témoignages mettant en cause les moteurs Ford EcoBlue. Des plaintes qui ne sont pas sans rappeler celles visant les moteurs Puretech de Stellantis.
Décidément, l'automobile traverse une époque difficile. Marche forcée vers l'électrique, constructeurs européens qui disent foncer dans le mur des nouvelles normes environnementales, sans oublier qu'un demi-million d'automobilistes sont potentiellement concernés par les graves problèmes du moteur 1.2 PureTech de Stellantis.
Et justement, le Républicain Lorrain rapporte une nouvelle affaire qui n'est pas sans rappeler celle du moteur PureTech. Le quotidien a compilé ce vendredi divers témoignages de possesseurs de certains Ford Transit, un véhicule utilitaire très répandu en Amérique du Nord et en Europe.
Un Mosellan domicilié à Hombourg-Haut a créé une page facebook qui compte désormais près de 2.000 abonnés, qui multiplient les retours d'expérience avec leur Ford Transit équipés du moteur 2.0 Diesel EcoBlue. Moteurs équipés, comme pour les PureTech de Stellantis, d'une courroie baignant dans l'huile moteur, qui provoquerait un risque de production de résidus pouvant perturber la circulation de l'huile, et donc une usure prématurée du moteur, rapporte ce Mosellan cité par le RL.
Le problème serait connu par Ford qui a décidé, "en début d’année, de réduire l’intervalle d’entretien de la courroie de distribution pour les fourgons diesel applicable à tous les véhicules Transit et Transit Custom, Van et Tourneo équipés d’un tel moteur" rapporte encore le RL. "L’intervalle d’entretien de la courroie de distribution a été écourté, il passe à six ans ou 160.000 km, au lieu de 10 ans ou 240 000 km initialement", comme en témoigne un autre usager sur le forum de 60 Millions de consommateurs.
Serrage moteur avant 60.000 km, réparations à plus de 10.000 euros... Le Républicain Lorrain compile de nombreux témoignages dans une série d'articles à lire ici.