La grève nationale prévue du 24 au 26 novembre 2025 va fortement perturber la vie quotidienne en Belgique.

Les transports seront les premiers touchés : dès lundi, les réseaux de bus, trams et trains fonctionneront au ralenti, avec une offre réduite et des annulations massives. La SNCB prévoit déjà des perturbations à partir de dimanche 22h.

Le mercredi 26, jour de la grève générale, l’impact sera maximal : la SNCB prévoit un trafic très limité, tandis que Brussels Airport et Charleroi suspendront la quasi-totalité de leurs vols passagers. Les automobilistes devront aussi composer avec des embouteillages et des déviations liées aux manifestations.

Les services publics et l’enseignement seront également paralysés. Les administrations locales et fédérales fonctionneront au minimum, et de nombreuses écoles fermeront leurs portes mardi et mercredi. Les hôpitaux et le secteur de la santé participeront au mouvement, ce qui pourrait ralentir certains services non urgents.

Même la police et les services de collecte des déchets seront concernés, ce qui accentuera la désorganisation dans les grandes villes.

Pour les habitants du Luxembourg, frontalier et étroitement lié à la Belgique, les conséquences seront directes. Les travailleurs transfrontaliers risquent de rencontrer de grandes difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail, surtout ceux qui dépendent du rail ou des bus belges.

Les liaisons internationales comme l'Eurostar seront fortement réduites, compliquant les déplacements vers Bruxelles ou Paris.

En pratique, ces trois jours de mobilisation vont donc affecter non seulement les Belges mais aussi les Luxembourgeois qui dépendent des infrastructures belges pour leurs trajets quotidiens ou leurs voyages.

La recommandation est claire: privilégier le télétravail, reporter les déplacements non essentiels et vérifier en temps réel les informations de trafic pour limiter les désagréments.