Le groupe britannique et son chanteur, Jay Kay, ont joué leurs tubes dimanche soir dans une salle de la Rockhal pleine à craquer.

On n’a pas vu le temps passer: avec plus de 35 millions d’albums vendus dans le monde et un huitième album Automaton sorti en 2017, Jamiroquai compte déjà 27 ans de carrière. Une carrière qui a explosé avec le troisième album Travelling Without Moving (1996) et des singles qui ont fait danser toute une génération à la fin des années 90.

Ses chapeaux et ses coiffes à plumes ont depuis laissé place à un casque à LED futuriste : Jay Kay, le chanteur emblématique du groupe, affiche ainsi depuis le dernier opus son goût pour les nouvelles technologies. Et il faut dire que sur scène, conjugué aux effets de style sur les écrans, cela fait son effet...

Certes la taille du survêtement a sans doute changé ces derniers temps et la gestuelle se veut un chouilla moins dynamique aujourd’hui, mais Jay Kay a montré qu’il a conservé son don pour faire danser toute une salle, malgré ses notes d'humour en référence à son âge (49 ans seulement!).

Avec le groupe britannique, la recette est de toute façon assez simple : jouer les tubes de Travelling Without Moving et A Funk Odyssey (2001), albums à succès largement représentés dimanche soir (neuf titres joués sur scène). La plupart du temps interprétés en versions extra longues, la Rockhal s’est régalée deux heures durant sur les titres "Little L", "Alright", "Space Cowboy", "Cosmic Girl", "Love Foolosophy" et "Virtual Insanity", joués après le rappel. D’Automaton, on a eu finalement qu’une toute petite portion avec "Shake It On", le temps pour Jay Kay de jouer les robots avant de faire un bond dans un passé qui fait encore groover tout le monde. On en a eu la preuve.