
La 11e édition des Aralunaires se tiendra début mai. Plus que jamais festival arlonais se concentre sur ce qu’il sait faire: les musiques indépendantes.
Original, les Arlalunaires l’est à plus d’un titre: il est organisé dans divers lieux, pas forcément dédiés à la musique (l’église Saint Donat, l’ancien Palais de Justice…) et rassemble des musiques variées où les Belges pointus côtoient les jeunes qui montent, paris sur les talents de demain et les expériences inédites.
Cette 11e édition ne fait pas exception, avec quelques venues exclusives aussi bien dans le domaine du rock que de l’électro ou du folk indé… On citera en premier lieu la venue des Japonais de Mono. Ce monument du post-rock se produira à Arlon pour une date belge exclusive dans le cadre d’une tournée célébrant le 20e anniversaire du groupe. Obscurité, pureté des sons, tempêtes soniques, puissantes harmonies et accalmies salvatrices sont au menu.
Le grand Howe Gelb, figure de proue de l’indé américaine avec son groupe Giant Sand, verra son répertoire revisité par le formidable ensemble The Colorist Orchestra, avec en ouverture Vera Sola, l’une des révélations indie folk de l’année. Une après-midi entière sera en outre dédiée au rock indé, avec en tête de proue les “dEUS suisses” aka Puts Marie, le psyché barré des quatre sœurs australiennes de Stonefield ou encore le rock incisif des new yorkais Wives.
ÉLECTRO ET NOUVEAUX
Les fans de musique électronique seront aussi choyés avec la venue d’un presque-dieu de la techno en la personne de Kevin Saunderson, un des fondateurs du genre. Celui-ci se produira en live avec son groupe Inner City, pour une prestation aussi rare qu’exclusive.
Une seconde soirée électronique verra s’affronter les plus grands espoirs français (via le producteur en vogue French79) et allemands (la machine de guerre analogique Komfortrauschen).
Les Aralunaires ne seraient pas ce qu’elles sont sans la révélation de nouveaux talents. Les paris sont ouverts pour découvrir les groupes du futur. Cette année, les billes sont placées sur l’extraordinaire chanteuse-performeuse Aloïse Sauvage qui dynamite les codes de la chanson française, mais aussi sur le piano revisité de LAAKE, qui se produira dans l’Eglise Saint Donat.
AN PIERLÉ EN FORMULE JAZZ
Les organisateurs aiment les défis et proposent à An Pierlé de se produire dans un tout nouveau lieu, l’Ancien Théâtre de l’Athénée, en formule pop-jazz, accompagnée de trois musiciens expérimentaux sous le nom An Pierlé Quartet.
D'autres escapades aventureuses auront lieu dans des styles sentant bon le soleil, via Phoenician Drive et leur exploration de l’empire ottoman, le blues rock aux influences touarègues de Kel Assouf ou encore la transe électronique des ougandais de Nihiloxica.
UN PLOUF MUSICAL
Le groove et la soul seront également au rendez-vous. On pense notamment à Adam Naas, nouvelle sensation française à la voix aussi belle qu’élastique, mais aussi au malicieux rappeur Cheeko et aux filles bondissantes de Supafly Collective.
Enfin, l’ADN des Aralunaires, quelques expériences à ne pas rater: un concert en piscine avec la fabuleuse WWWater, protégée de Soulwax, un karaoké live en clôture de la soirée dédiée au label Dear Deer Records (qui emmènera dans ses bagages Seno Nudo, Fabiola et June Moan), un concert expérience surprise (dont rien ne filtrera, qu’importe le nombre de verres de maitrank que vous offrirez) et bien sûr Les Aralunaires Lab, un focus sur des artistes émergents via un parcours de showcases dans la ville, dont le programme sera dévoilé le 22 mars.
Les pass 5 jours sont en vente dès à présent au prix de 65 euros sur www.aralunaires.be. Les tickets pour les concerts individuels seront mis en vente la semaine du 18 février.