Il ressort de deux enquêtes menées dans la fonction publique et dans l’enseignement, que le harcèlement moral est souvent le fait du supérieur hiérarchique.

La fonction publique a besoin d'une structure d’accueil pour les cas de harcèlement moral. Cette revendication a été réitérée mardi matin lors d’une conférence de presse commune par le Syndicat Éducation et Science (SEW) et le Syndicat de la fonction publique de l’OGBL. La revendication n’est pas nouvelle. Jusqu’à présent, il y a cependant eu peu d'indications qu’une action politique soit engagée, ont critiqué les syndicats de l’OGBL devant la presse, en présentant les résultats de deux enquêtes sur le thème du harcèlement moral.

Les deux enquêtes ont été réalisées cet été. Celle du SEW a recueilli 617 réponses et celle du Syndicat de la fonction publique 313. Les deux montrent que le harcèlement moral est souvent le fait du supérieur hiérarchique. Les responsables politiques doivent enfin agir : tel est l’appel lancé au ministre compétent, Serge Wilmes. Il faut une protection légale forte pour les victimes de harcèlement moral, des formations ciblées et des actions de sensibilisation dans la fonction publique, ont notamment revendiqué les syndicats.