Interrogé par RTL Radio, le ministre des Affaires étrangères Xavier Bettel salue le fait qu'après deux ans de guerre, un accord de paix soit trouvé au Proche Orient.

Le ministre des Affaires étrangères espère que les prochaines heures et les prochains jours ramèneront la paix. Et alors, il pourra "vraiment pousser un ouf de soulagement", selon Xavier Bettel. L'aide humanitaire devrait pouvoir rentrer à Gaza ce week-end. Les otages israéliens devraient être libérés lundi et, surtout, les attaques devraient cesser. On peut donc être optimiste quant à l'évolution positive de la situation, selon le chef de la diplomatie luxembourgeoise, qui se trouve actuellement à Osaka, au Japon, qui reste toutefois prudent.

Il est désormais essentiel que l'accord soit appliqué, même une fois les otages libérés, selon Xavier Bettel:

"Ce qui est vraiment important maintenant, c'est que l'accord soit mis en œuvre. Et pas qu'après un bref délai, lorsque les otages auront été libérés, mardi, cela recommence avec des bombes des deux côtés. Ce qui signifie: aucune provocation, ni côté israélien, ni côté Hamas. Et nous avons vraiment besoin de paix et de sécurité. Et comme je l'ai toujours dit, la paix en Palestine sera la sécurité d'Israël. Et pour nous, la seule solution qui doit vraiment advenir est la solution à deux États."

Le fait est que certains détails restent encore flous, notamment l'administration de la bande de Gaza après la fin de la guerre, selon le ministre des Affaires étrangères:

"Comment Gaza sera-t-elle être administrée après la fin de la guerre? Quel sera le rôle de l'Autorité palestinienne, nécessaire pour trouver une solution durable? Ce qui est vraiment à saluer, c'est que l'aide humanitaire devrait arriver d'ici le week-end, que les otages devraient être libérés et, surtout, que les attaques cessent. J'espère que les prochaines heures, les prochains jours, apporteront la paix et que les civils ne mourront plus, que les otages seront libérés et alors je pourrai vraiment pousser un ouf de soulagement."

Même si personne n'y croyait, le président américain Donald Trump était, selon lui, le seul à pouvoir avoir un certain impact. Xavier Bettel a également réaffirmé que, pour le gouvernement luxembourgeois, la seule solution au conflit au Proche Orient est la solution à deux États. Le Luxembourg a récemment reconnu la Palestine comme État, conjointement avec d'autres pays, dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations Unies.