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La loi luxembourgeoise sur les médias va être réformée. La loi actuelle date de 1991 et ne concerne que les médias audiovisuels – radio et télévision.
Le paysage médiatique ayant considérablement évolué ces dernières années, la nouvelle loi englobera également la presse écrite, c'est-à-dire les journaux et les sites internet de presse, tout comme les influenceurs, les podcasteurs ou les webradios.
Il est logique que les mêmes règles soient respectées qu'un reportage soit diffusé à la télévision ou dans la presse écrite, a déclaré mardi matin la ministre déléguée aux Médias, Elisabeth Margue, devant la presse lors de la présentation du projet de loi.
Les créateurs de contenu sur les réseaux sociaux seront donc désormais également soumis à la loi sur les médias, car leur rôle dans la formation de l'opinion s'est considérablement accru. L'autorité de contrôle ALIA devra définir précisément qui est considéré comme un influenceur. Il faudra avoir un certain niveau de notoriété ou toucher un large public.
L'ALIA devient l'ALIM, avec de nouvelles missions
La nouvelle loi confèrera de nouvelles missions à l'ALIA, l'Autorité luxembourgeoise indépendante de l'audiovisuel. L'ALIA va d'ailleurs devenir l'ALIM, l'"Autorité luxembourgeoise indépendante des médias". À l’avenir, elle ne contrôlera pas seulement la radio et la télévision, mais aussi la presse écrite et les influenceurs sur les réseaux sociaux ou les podcasteurs.
Les effectifs de l'ALIM seront renforcés. Des précisions à ce sujet seront fournies mercredi lors de la présentation du budget.