Les termes "droit" et "liberté" ont régulièrement été débattus ces dernières semaines dans le cadre de l'inscription de l'avortement dans la Constitution.
Finalement, après un vote au sein de la commission parlementaire des Institutions, le terme "liberté" a été plébiscité par la quasi-totalité des députés.
Seul Fred Keup de l'ADR, a voté contre ce changement: "c'est toujours la même question du moment où commence la vie. Les avis divergent, mais je pense qu'il est important de respecter les personnes qui sont d'avis que cela est contre le droit à la vie et que ce n'est pas une bonne chose. Malgré l'euphorie généralisée que ce sujet provoque, il ne faut pas les oublier, ce serait une bonne chose".
C'est donc désormais officiel, le terme "liberté d'avorter" pour les femmes sera donc inscrit dans la Constitution. L'Interruption volontaire de grossesse (IVG) figurera donc au deuxième chapitre sur les libertés publiques.
Cette révision constitutionnelle a été lancée par une proposition du député Marc Baum (déi Lénk). Le texte est désormais dans les mains du Conseil d'État, dont on attend prochainement un avis sur la question.