Après une entrevue avec son homologue belge, Jean-Luc Crucke, la ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Yuriko Backes, a signé une lettre d'intention relative au renforcement de la coopération ferroviaire entre les deux pays.

Un accord de coopération avait déjà été conclu il y a deux ans entre le Luxembourg et la Belgique en matière de trafic ferroviaire. Cette coopération va être renforcée.

La ministre de la Mobilité, Yuriko Backes, et son homologue belge, Jean-Luc Crucke, ont signé lundi une lettre d'intention relative au renforcement de la coopération ferroviaire entre les deux pays. Le rail joue un rôle central dans la mobilité durable et doit contribuer à atteindre les objectifs climatiques européens. Ceux-ci visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030 et à atteindre la neutralité climatique au plus tard en 2050.

La lettre d'intention fixe trois objectifs concrets poursuivis par les deux pays. Il s'agit d'abord d'augmenter la part de voyageurs quotidiens empruntant le train et de réduire la durée du trajet entre Luxembourg et Bruxelles. Il faut actuellement un peu plus de trois heures pour effectuer en train le trajet d'environ 200 kilomètres. Un autre objectif est d'augmenter le volume de marchandises transportées par rail, en visant un doublement d'ici à 2040.

Par ailleurs, à partir du mois de décembre 2025, un train omnibus sans correspondance circulera entre Libramont, Arlon et Luxembourg. Ce train direct sera opéré conjointement par la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL) et par la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).