
Le site des pétitions de la Chambre des députés a été impacté par deux problèmes techniques distincts, détectés cette semaine et déjà résolu ou en voie de l'être.
Des signatures effectuées en ligne sur la version luxembourgeoise du site, sans authentification électronique (Luxtrust, eIDAS,…) n’ont pas été prises en compte. 80 pétitions sont potentiellement concernées.
Parmi celles-ci, 24 pétitions sont encore en ligne et peuvent toujours être signées. Pour ces dernières, l’ensemble des signatures concernées sera considéré. Pour les pétitions déjà clôturées, un courriel sera envoyé aux pétitionnaires concernés afin de leur offrir la possibilité de remettre leur pétition en ligne pour une nouvelle période de signature.
Il est encore précisé sur le site de la Chambre que le problème n’ayant touché que les signatures effectuées sans Luxtrust et en luxembourgeois, "il est peu probable qu’il ait eu un impact significatif sur la capacité de la très grande majorité des pétitions déjà clôturées à atteindre le seuil requis pour l’organisation d’un débat public". Malgré cela, ces pétitions seront rouvertes à la signature.
Par ailleurs, des personnes ayant signé des pétitions, n'ont pas vu leur nom apparaître sur le site, alors qu'elles le souhaitaient. Des signatures que les personnes concernées voulaient publier sur le site public, n’y apparaissaient pourtant pas. Elles étaient bien comptabilisées, mais non visibles. Seules des personnes ayant signé via Luxtrust, sont concernées.
Il est bien précisé sur le site de la Chambre qu’"aucune identité n’a été dévoilée contre la volonté du signataire. La protection des données personnelles a été garantie". Il n’y a eu ni fuite ni piratage.
"Tout cela est lié à un problème strictement technique qui n'a pas été détecté lors de la refonte du site en mars", a indiqué le secrétaire général de la Chambre, Laurent Scheeck, jeudi sur RTL. En tout cas, il n'y a eu aucune intervention extérieure, selon lui. Il juge l'incident "regrettable", de même que le fait qu'il n'ait pas été découvert plus tôt.