L'Union des entreprises luxembourgeoises a dressé un "bilan mitigé" des négociations menées cette semaine sur la réforme des retraites.

La déception est réelle, mais à l'UEL, on préfère parler de "bilan mitigé". Le patronat luxembourgeois a fait part ce vendredi de son manque d'enthousiasme pour la prise de décision du gouvernement.

L'UEL poussait depuis un an pour "une réforme plus ambitieuse et équilibrée", qui aurait notamment écarté une hausse des cotisations et abaissé le plafond de cotisation de cinq à quatre fois le salaire minimum. Un scénario évidemment plus avantageux pour les entreprises, qui alertent depuis longtemps sur leur crainte pour la compétitivité du pays.

Il n'en a rien été puisque le gouvernement, dont les conclusions ont été présentées mercredi, a botté en touche en choisissant de repousser le problème des retraites à l'horizon 2030. Tout en choisissant d'augmenter les cotisations, ce qui réduira légèrement les salaires... et augmentera également la charge salariale des employeurs.

"L’UEL espère que cette période sera propice à la poursuite d’une discussion profonde sur une pérennisation plus durable de ce système" a-t-elle fait savoir ce vendredi, jugeant que le débat n'était "pas clos".