© Image by Pixabay / Chronomarchie
Si le Luxembourg reste en dessous de la moyenne de l'UE concernant le nombre de personnes ne pouvant pas se permettre un repas correct tous les deux jours, les nouveaux chiffres d'Eurostat montrent néanmoins une augmentation.
Au niveau européen, 8,5 % de la population a déclaré en 2024 qu’elle ne pouvait pas se permettre un repas contenant de la viande, du poisson ou un équivalent végétarien tous les deux jours – contre 9,5 % en 2023 selon les derniers chiffres d’Eurostat. La situation s'améliore donc.
Le taux est significativement plus élevé chez les personnes à risque de pauvreté, soit 19,4 %, contre 6,4 % pour les personnes "non à risque".
Le Grand-Duché se situe en dessous de la moyenne de l'UE, conséquence de revenus relativement élevés et d'un système de protection sociale plus solide. Néanmoins, on relève une très légère augmentation de 0,1 %, avec un chiffre qui passe de 6,9 % à 7 % entre 2023 et 2024.
Les écarts les plus importants ont été enregistrés dans certaines régions d'Europe de l'Est. En Slovaquie, 39,8 % des personnes menacées de pauvreté ont déclaré ne pas pouvoir se permettre un repas convenable, suivies de 37,7 % en Bulgarie et de 37,3 % en Hongrie. En revanche, Chypre a enregistré le taux le plus bas (3,5 %), devant l'Irlande et le Portugal (5,1 % chacun).
Eurostat indique que la possibilité de s'offrir un repas convenable est l'un des éléments utilisés pour calculer le taux de privation matérielle et sociale sévère, lequel est pris en compte dans le calcul plus large concernant la pauvreté et l'exclusion sociale dans le cadre du plan d'action du socle européen des droits sociaux.