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Vendredi, la Schueberfouer a ouvert ses portes pour les trois prochaines semaines, offrant au Luxembourg et à la Grande Région un lieu où faire la fête, crier, rire et s'amuser.
Deux millions de personnes sont attendues pour cette 685e édition de la Schueberfouer, toutes avides de se rassasier, de se désaltérer ou de vivre des sensations fortes.
Mais cette fête annuelle génère également une montagne de déchets et une consommation électrique considérable. Alors, comment la Schueberfouer se positionne-t-elle en matière de développement durable ? RTL a mené l'enquête avec Maurice Bauer, premier échevin de la ville de Luxembourg.
Il revient sur les nombreux efforts réalisés par la commune afin de proposer une Schueberfouer durable et respectueuse de l'environnement.
Maurice Bauer explique que les autorités communales "sont en train d'y travailler, mais les efforts sont colossaux pour un événement de cette envergure. Clairement, du côté des déchets, les forains sont obligés de servir les boissons dans des récipients en verre ou accompagnés d'une consigne car nous refusons le plastique à usage unique".
Le service environnement de la capitale a également publié des guides afin de soutenir les forains dans leurs efforts de durabilité.
"Avec toute la volonté du monde et le soutien des autorités, il est néanmoins très difficile de mettre en œuvre toutes les demandes d'efforts en matière de respect de l'environnement durant une si courte période", explique Gordon Braun, responsable de l'établissement "Am Stall": "nous fonctionnons seulement sur 20 jours à cet endroit, c'est donc compliqué mais nous faisons de notre mieux avec des serviettes ou des sets recyclés, la séparation des déchets, du plastique. Je pense que tous les forains sont ouverts à cette dynamique, mais cela reste une tâche complexe".
Le Glacis était déjà bien rempli ce vendredi lors de l'ouverture officielle. Les visiteurs qui ont bien voulu répondre aux questions de notre journaliste étaient tous d'avis qu'une fête foraine en 2025 se doit d'être respectueuse de l'environnement. Certains d'entre eux étaient même prêts à dépenser plus d'argent pour des produits locaux et durables.
Dans ce contexte, Maurice Bauer rappelle d'ailleurs aux visiteurs d'utiliser les transports en commun pour se rendre à la Fouer.
