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Contre l'accord de coalition et l'avis de son propre parti, Lydie Polfer refuse certains registres, ce qui ne devrait pas plaire à son collègue du DP, le ministre du Logement Claude Meisch.
La bourgmestre de Luxembourg-ville Lydie Polfer ne veut entendre parler ni du registre national des bâtiments et bâtisses (RNBL) ni du premier registre national du logement abordable (RENLA) dans la capitale. C'est ce qu'ont annoncé nos confrères du Lëtzebuerger Land ce vendredi.
La députée-maire libérale ne se positionne pas seulement contre l'accord de coalition du gouvernement mais également contre la politique de son propre parti qui dispose du ministère du Logement.
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Le RNBL est la base nationale qui servira à recenser les logements vides au Luxembourg. Ces derniers devront prochainement être taxés. Nos confrères citent Lydie Polfer: "nous n'avons pas besoin d'un tel registre, mais plutôt d'une définition précise d'un logement vide. Alors la ville de Luxembourg pourrait mettre en place elle-même une telle taxe". Selon la bourgmestre, le plan national prévu serait un travail "de Sisyphe", pour lequel d'innombrables fonctionnaires devraient être embauchés sans pour autant produire de nouveaux logements, ce dont le pays a vraiment besoin.
La bourgmestre et vice-présidente du syndicat communal Syvicol va-t-elle voter contre le texte à la Chambre des députés ? Personne ne le sait. Mais en fin d'article, Lydie Polfer reconnaît cependant qu'en cas de validation de la loi, la capitale n'aura guère d'autre choix que d'appliquer la règle comme partout au Luxembourg.