Le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, Xavier Bettel, a réagi dimanche à la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie.

Alors que l'attention des dirigeants du monde entier se tourne vers la Syrie, le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois, Xavier Bettel, a tenu à rappeler les crimes de Bachar al-Assad. Il a également souligné le fait qu'il était "impossible" de prédire comment la situation allait évoluer sur place. Dans ce contexte, l'ex-premier ministre du Grand-Duché a déclaré que l'on ne pouvait qu'espérer une transition pacifique.

"Bachar al-Assad a été et reste un violent dictateur. Il est responsable de la mort de centaines de milliers de personnes. Il a utilisé des armes chimiques contre son propre peuple. Il est à l'origine de la migration de millions de personnes. Certaines ont d'ailleurs trouvé au Luxembourg, un foyer sûr. Avec la chute du régime Assad, la Syrie se trouve à un moment déterminant de son histoire. (...) Il est important que le droit international soit respecté pour protéger aussi bien les infrastructures que les civils."

Si certains chefs d'Etat se sont déjà avancés à dire que la chute d'Assad était "une bonne nouvelle", Xavier Bettel est resté plus prudent: "Monsieur Assad n'était pas une bonne personne, on le sait tous. Comment se comporteront les nouveaux dirigeants? Personne ne peut le savoir à ce stade. On ne peut qu'espérer mais je ne peux pas vous dire précisément comment la situation va évoluer en Syrie." 

Le politicien luxembourgeois a souligné l'importance du processus démocratique pour la suite des événements. Il a appelé les rebelles à respecter la résolution 2254 de l'ONU qui requiert un cessez-le-feu et une transition politique avec des élections libres, sous surveillance étroite des Nations Unies.