Dans le cadre de notre série sur la CNS, nous passons également en revue les congés spéciaux. Cette semaine : le congé d'accompagnement en fin de vie.

Chaque personne travaillant au Luxembourg a le droit de demander un "congé d'accompagnement en fin de vie" qui est disponible quand un membre de la famille se trouve en phase terminale d'une maladie grave.

Les membres de la famille, cela veut dire : les parents, les enfants, les beaux-enfants ou beaux-parents, mais aussi les frères et soeurs, beaux-frères et belles-soeurs. Et bien sûr le conjoint ou partenaire en cas de partenariat officiel.

Combien de temps peut durer un congé d'accompagnement en fin de vie ?

Ce congé peut commencer dès le jour où le médecin fait le "constat de fin de vie". La durée maximale de ce congé est de cinq jours de travail, mais il ne faut pas nécessairement prendre ces 40 heures de congé en une fois, selon Gaston Fischer, assistant de projet auprès de la CNS. Si le congé est pris en plusieurs fois, le patron doit pourtant être d'accord. Ou il faut qu'il y ait plusieurs personnes éligibles qui se partagent le congé entre eux.

Par ailleurs, chacun a droit à un congé d'accompagnement partiel, également d'une durée maximale de cinq jours.

Quand la personne en fin de vie est décédée, le congé se termine automatiquement.

Pour faire une demande pour le congé d'accompagnement, il faut aller chez le médecin, qui remplit ensuite un formulaire spécial de la CNS.

Si la personne accompagnée n'est pas assurée à travers la CNS au Luxembourg, un acte de naissance, un livret de famille ou une carte d'identité doit être ajouté à la demande.

Une fois le congé accordé, on obtient un carnet d'accompagnement de la CNS qui contient des formulaires qui serviront de justification d'absence au travail. Les étiquettes numérotées doivent être collées sur le formulaire respectif avant de l'envoyer au patron.

Comme pour le congé pour raisons familiales, le patron avance le salaire durant ce type de congé mais il est remboursé par la CNS.