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Selon une étude du puissant automobile club allemand (ADAC), les voitures électriques les plus récentes se révèlent bien plus fiables que les modèles thermiques. Elles affichent un nombre de pannes plus de deux fois moins important.
Il ressort de cette étude que les voitures thermiques présentent un nombre de pannes pour 1.000 véhicules 148% plus élevé que celle des voitures électriques du même âge. Concrètement, les modèles thermiques étudiés affichent en moyenne 10,4 pannes pour 1000 véhicules, contre seulement 4,2 pour les électriques.
Parmi les véhicules les plus fiables, l'étude cite le BMW i3 (jusqu'à un seuil quasi nul de 0,2 panne pour 1.000 véhicules), la Volkswagen ID.3 ou encore la Tesla Model 3 (sous la barre d'une panne pour 1.000 voitures dans leurs versions les plus récentes). Côté thermique, l’Audi A4 ou le Suzuki Ignis s'en sortent bien. À l'inverse, le Toyota C-HR enregistre les pires performances de l'étude, affichant un taux jusqu'à 63,1 pannes pour 1.000 voitures pour son millésime 2020.
Il faut dire que les véhicules électriques sont techniquement beaucoup plus simples. Or mois de pièces, c’est aussi moins de risques de panne. Un moteur moins complexe et l'absence de boîte de vitesses jouent forcément en faveur des voitures électriques. Là où elles demeurent néanmoins vulnérables, c'est sur la partie électronique. Et, surprise, c'est leur batterie de démarrage 12 V qui pose régulièrement souci. Elle représente à elle seule 50% des pannes observées sur les voitures électriques. Cette petite batterie, qui alimente la plupart des systèmes de bord, se décharge parfois très rapidement.
Dans le cadre de cette étude, seules sont comptabilisées les pannes empêchant une reprise immédiate de la route. Les cas de panne sèche ou de crevaison sont exclus. L'ADAC n'a retenu que les modèles dépassant les 7.000 immatriculations au bout de deux ans, afin d'avoir des statistiques réellement fiables.