C'est une des étoiles montantes de l'humour et il s'apprête à monter sur scène à la Rockhal, à l'occasion du Luxembourg du Rire. Nino Arial nous a accordé une interview exclusive qui va potentiellement vous faire rire.

Le Luxembourg s'apprête à accueillir un des humoristes les plus populaires du moment. Nino Arial, le chouchou des réseaux sociaux, montera sur scène à la Rockhal samedi prochain, à l'occasion du Luxembourg du Rire. Un festival qui en est à sa cinquième édition. Et le line-up "est incroyable". Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'humoriste lui-même.

Nino Arial partagera la scène avec Jarry, Nawell Madani, Bun Hay Mean et Charly Nyobé. "Rassembler autant d'humoristes d'un tel niveau, ça fait longtemps que ce n'était pas arrivé. Ça va être une année exceptionnelle", affirme-t-il. Et pour lui, ça ne pourrait pas mieux tomber. Il se réjouit de "retrouver les copains", parce que tout comme Bun Hay Mean, il ressent "la solitude du métier".

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"J'ai hâte parce que ça fait maintenant un an que je suis en tournée tout seul. Pour vous dire la vérité je n'ai même pas l'impression que je vais jouer. C'est plus un moment de détente qu'un moment stressant, de se dire p***** il faut que j'assure ce soir", nous confie-t-il. Et il prévient, le sourire aux lèvres, que ça risque "de partir dans tous les sens".

Le 14 juin, Nino Arial retrouvera un public qu'il connaît bien. En effet, il s'est récemment produit au Come à la Maison et avait également participé à une édition antérieure du Luxembourg du Rire. Et quand on lui demande ce qu'il pense du public luxembourgeois, il en profite pour nous faire rire: "C'est un public incroyable le public luxembourgeois, je pensais que ça allait être un public un peu guindé, un peu serré, parce qu'on a l'habitude d'entendre qu'ils planquent de l'oseille mais en fait non. Ils planquent de l'oseille mais avec humour." 

Nino Arial est passé expert dans l'art de se payer la tête du public sans pour autant le vexer. C'est d'ailleurs ce qui l'a rendu aussi populaire. Sur les réseaux sociaux, il publie régulièrement les échanges qu'il a avec son public et force est de constater qu'il n'y a presque jamais de fausse note. À ses yeux, c'est principalement grâce à son public que le courant passe bien. "Tout ce que je peux faire comme blagues, ils le prennent comme des blagues et ne se vexent jamais", nous répond-il.

S'il serait prétentieux pour lui de l'admettre, nous pouvons en témoigner après avoir scruté nombre de ses clips en ligne: c'est son sens de la répartie et son attitude positive qui font souvent la différence entre rires et malaise. Alors est-ce le fruit d'un travail acharné ou s'agit-il un talent d'improvisation inné? Nino Arial nous répond du tac au tac.

"Ah oui c'est de l'entraînement quotidien... Il faut être entouré d'un bon paquet de gens débiles. Il faut avoir l'habitude d'avoir des abr**** autour de soi et savoir interagir avec eux. Comme ça quand ça arrive devant plein de gens, on est pas perturbé (...) L'important c'est moins de 10 de QI, s'il y a plus on s'en sort pas", plaisante-t-il.

L'ex-banquier a indéniablement réussi sa transition vers le stand-up. Un métier qu'il exerce à sa manière, c'est à dire en privilégiant l'improvisation. "Pour moi il n’y a rien de moins vivant qu’un humoriste qui vient réciter son texte pendant une heure et qui s’en va", écrit-il d'ailleurs sur son site officiel. Nino Arial ne se cache pas du fait que ça lui complique la vie d'avoir à imaginer de nouvelles vannes pour répondre parfois à des anecdotes ou des situations très similaires.

Il nous confirme qu'il doit parfois déployer des trésors d'imagination pour ne pas se répéter. "Parfois on a des miracles, des nouveaux thèmes tombent et là on se fait plaisir", explique-t-il. L'humoriste affirme qu'il n'a pas encore été en manque d'inspiration mais est conscient que ça arrivera forcément un jour. En attendant, il continue à se nourrir des échanges qu'il a avec son public et se réjouit, dans ce contexte, que les temps aient changé dans le monde l'humour.

"Il y a une époque où c'étaient les producteurs qui décidaient qui allait réussir, maintenant c'est le public". Et il semblerait que cette transition lui ait profité. Sa vitrine, comme pour Thomas Angelvy, c'est les réseaux sociaux et ça lui réussit très bien. Nino Arial compte aujourd'hui des millions de followers sur Instagram et TikTok. Et il y a au moins une partie de ses abonnés qui l'auront suivi jusqu'à la Rockhal la semaine prochaine.

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Pour ce qui est du spectacle à venir et de la part d'improvisation qu'il contiendra, l'humoriste nous rappelle que tout dépend du public. "C'est lui qui décide, pas moi. On verra s'ils ont envie (d'échanger avec lui)". Dans tous les cas, il a un message pour ceux qui n'auraient pas encore acheté leur billet pour la seconde session organisée l'après-midi à la Rockhal.

"Ne ratez pas cette occasion, le festival porte bien son nom et le line-up est incroyable", lâche-t-il. Il n'hésite d'ailleurs pas à prédire que le show sera au rendez-vous. "Cette année va être exceptionnelle", conclut-il. Un festival "à la Marrakech" qui s'organise depuis 2019 au Luxembourg sous la tutelle d'une société de production luxembourgeoise particulièrement douée pour attirer de grands noms: Southside Production.