Venu tout droit du Japon, Oninaki met en scène un jeune gardien chargé de guider les Âmes égarées vers l'Au-delà.
Oninaki est sorti ce jeudi sur Switch, PS4 et PC et avec lui les promesses d'un scénario sombre porté par une direction artistique dynamique et colorée. C'est surtout un jeu de rôle à la japonaise, imaginé par un petit studio qui en a fait sa spécialité: Tokyo RPG Factory. Soutenu par Square Enix, mastodonte de l'industrie vidéoludique à qui l'on doit la célèbre série Final Fantasy, le studio japonais est à l'origine de deux titres connus des amateurs du genre, I Am Setsuna (2016) et Lost Sphear (2017).
Cette fois, Tokyo RPG Factory s'est éloigné du jeu de rôle au tour par tour pour se rapprocher du jeu de rôle où les combats se disputent en temps réel. Dans Oninaki, on plonge dans l'histoire de Kagachi, un jeune gardien chargé de guider les âmes égarées vers l'au-delà. Ces âmes sont celles qui ne parviennent pas à lâcher prise et à se réincarner, se donnant le droit à une nouvelle vie. Pour illustrer ce "voyage de sept jours" vers l'au-delà, le studio s'est inspiré d'images de lanternes et de traditions, comme celles d'O-Bon, insufflant à ses scènes de cérémonie une authenticité sublimée par des visuels colorés.
Il est peu dire que la mort transpire de chaque pore de ce nouveau jeu: après avoir croisé la route d'une mystérieuse jeune fille, le destin de notre gardien "prend la couleur du sang" prévient l'éditeur. Oninaki devient alors l'un de ces jeux vidéo qui font réfléchir sur ce qu'évoque, pour chacun de nous, la vie et la mort.

© Square Enix