Saga bien connue au Japon, Fire Emblem débarque sur Nintendo Switch avec un épisode très accrocheur. Notre avis.

DE QUOI ÇA PARLE?

Treizième épisode d'une saga qui a vu le jour au début des années 90, ce Fire Emblem: Three Houses nous met dans la peau d'un mystérieux mercenaire, devenu enseignant dans un monastère du continent de Fodlan. Celui-ci doit choisir d'enseigner l'art du combat et de la magie à la jeune élite d'une des trois grandes familles de ce monde.

Voilà pour le (léger) pitch de base, l'idée n'étant pas de spoiler ici toute l'aventure. Mais on peut dire que celle-ci tourne autour de la personnalité intrigante de notre professeur et d'une Archevêque (laquelle nous a recruté) qui l'est tout autant, puis prend une dimension bien plus épique dans sa seconde partie, alors que plusieurs rebondissements sont survenus.

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COMMENT ON JOUE?

Fire Emblem: Three Houses est un jeu de rôle tactique au tour par tour: ainsi, comme dans la plupart des titres de ce genre vidéoludique, les combats se déroulent en un endroit (une plaine, une forêt, un château...) "découpés" en plusieurs cases. Comme sur un échiquier, chaque combattant se déplace d'un certain nombre de cases pour affronter un adversaire. Pour remporter une bataille, il n'est cependant pas nécessaire d'éliminer tous les adversaires mais plutôt les "ennemis" clés jouant un rôle dans l'intrigue.

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Le professeur que l'on incarne peut recruter de nouveaux élèves et développer leur style de combat, en axant leur apprentissage sur l'utilisation de la magie, noire ou blanche et/ou sur le maniement des armes, comme l'épée, la hache, l'arc, la lance et l'arme de poing. Les affinités développées entre les élèves ont une incidence sur le pré, renforçant ainsi leurs attaques lorsqu'ils se retrouvent côte-à-côte.

L'histoire de Fire Emblem: Three Houses est découpée en chapitres, chaque mois s'achevant sur une bataille plus ou moins scénarisée. Pour s'y préparer, on a tout le loisir de faire passer des examens aux élèves, de remplir des quêtes annexes, d'améliorer notre rang de professeur ou encore d'améliorer les rapports entre les différents personnages...

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CE QU'ON EN PENSE

Balayons d'emblée l'aspect graphique du titre: celui-ci ne brille pas forcément par sa direction artistique, mais les séquences animées intervenant à chaque moment important de l'histoire font leur petit effet. Ce genre de jeu n'a néanmoins pas besoin de nous en mettre plein les yeux pour nous tenir en haleine. On se surprend vite à aimer jouer les professeurs, à entretenir des bonnes relations avec nos élèves en discutant, en cuisinant, en prenant le thé, pour mieux convertir ensuite leur bonne humeur en compétences spécifiques de combat.

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Mais le titre dépasse heureusement ces gentillettes phases d'apprentissage: si les premières joutes font figure d'entraînement et n'opposent que les classes entre elles afin que chacun s'aguerrisse un peu, elles laissent ensuite place à des batailles plus intenses et plus dramatiques, une fois le scénario lancé. Ceci étant, même dans sa difficulté la plus haute et en mode classique (où chaque élève vaincu sur le champ de bataille disparaît définitivement), Fire Emblem: Three Houses demeure très accessible, pour peu que l'on ait la fibre du jeu de rôle tactique. À ce titre, un niveau de difficulté "lunatic", réservé aux experts, sera bientôt téléchargeable.

Fire Emblem: Three Houses (Nintendo), RPG tactique, sur Switch (entre 45 et 50 euros).

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