La licence Kingdom Hearts, qui mêle personnages Disney et héros chers au développeur japonais Square Enix, boucle sa trilogie avec cet épisode splendide.

DE QUOI ÇA PARLE?

Les habitués de la saga le savent : il faut vraiment s’accrocher pour suivre ce scenario très alambiqué, imaginé au début des années 2000 par Tetsuya Nomura, le créateur d’une autre série vidéoludique encore plus célèbre : Final Fantasy.

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© Disney/Pixar/Square Enix

Ce troisième épisode de Kingdom Hearts est celui de la bataille finale entre tous les personnages issus des univers Disney et Square Enix (défendus par notre indéboulonnable trio : Sora, Donald et Dingo), contre l’Organisation maléfique dirigée par Xehanort.

Ça, c’est la version courte car la saga mêle manipulations de souvenirs, combats métaphoriques, fusions de personnages et quelques sauts dans le passé… Notre personnage, Sora, en bon maître de la « Keyblade » (il s’agit d’une arme symbolisant le combat de la lumière contre les ténèbres), doit empêcher la noirceur de se répandre dans les différents mondes de la série.

COMMENT ON JOUE?

Comme d’habitude, est-on tenté de répondre : le système de jeu de ce troisième épisode reprend les bases des précédents. Kingdom Hearts 3 est un action-RPG, et qui dit action-RPG, dit combats très dynamiques et un rien bordéliques (c’est ce qui fait le charme du genre), où il est très facile d’enchaîner les combos face aux ennemis, les sans-coeurs.

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© Disney/Pixar/Square Enix

D’autant plus que notre héros, Sora, est plutôt agile, étant capable par exemple de rebondir sur les murs, de s’enrouler autour des poteaux, de passer d’un ennemi à un autre, y compris dans les airs, et d’activer régulièrement des -nombreux- coups spéciaux.

Il est du reste bien épaulé par d’autres personnages, à commencer par Dingo et Donald, dont on peut vaguement personnaliser les actions (offensives et défensives).Du coup, même si l’on n’a jamais joué à un Kingdom Hearts, il est assez facile de s’y retrouver.

CE QU'ON EN PENSE

Quel plaisir de déambuler à travers des mondes imaginés autour de personnages bien connus tels que Hercule, Jack Sparrow, Montres & Cie, la Reine des neiges ou ceux de Toy Story. Le jeu est un feu d’artifice quasi permanent, au sens propre comme au sens figuré : les animations lors des combats (les coups spéciaux) en mettent vraiment plein la vue ! La volonté de Square Enix de respecter les univers Disney/Pixar, de les magnifier et de combler les amoureux de la série saute aux yeux.

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© Disney/Pixar/Square Enix

On ne va pas aller jusqu’à dire que l’attente a valu le coup (il s’est quand même écoulé 14 ans depuis le deuxième épisode !), mais, en dépit d’un scenario difficile à suivre, d’un challenge un peu faiblard et de passages obligés perfectibles (les voyages entre les mondes en vaisseau, par exemple), ce dernier chapitre d’une trilogie largement agrémentée en spin-offs nous a franchement emballé.

Kingdom Hearts 3 (Square Enix), jeu de rôle, sur PS4, One (49,90 euros)