Présente à Lisbonne avec sa famille, Mandy Ragni a assisté à l'urgence qui s'est emparée de la ville après le déraillement du funiculaire qui a fait de nombreux morts.

Il y avait des sirènes "partout". À Lisbonne, Mandy Ragni, une conseillère communale écologiste d'Esch-sur-Alzette, a assisté bien malgré elle à l'urgence qui s'est emparée de la capitale lors du déraillement du funiculaire mercredi soir.

C’était la première fois qu’elle passait des vacances avec sa famille dans la capitale portugaise, et les attractions touristiques classiques figuraient naturellement dans son programme de vacances, a-t-elle raconté à un journaliste de RTL. Ils voulaient aussi faire un tour avec la célèbre ligne 28E, mais finalement ils ont renoncé et se sont contentés d’une photo. Pour se reposer un peu, ils sont ensuite allés à la plage, mais ce fut de courte durée, car très vite ils ont appris la nouvelle de l’accident, raconte Mandy Ragni, conseillère communale écologiste à Esch-sur-Alzette.

"Quand nous sommes rentrés à l’hôtel, nous avons remarqué qu’il y avait énormément d’ambulances partout, on entendait des sirènes en permanence et nous n’avons pas tout de suite compris ce qui s’était passé. Une fois arrivés à l’hôtel, mon mari a allumé la télévision et nous avons vu aux informations ce qui s’était produit. On a continué à entendre les sirènes, c’était vraiment très triste."

Entre-temps, elle est rentrée avec sa famille au Luxembourg. Mais le court laps de temps passé encore à Lisbonne lui a suffi pour comprendre l’impact de l’accident sur les habitants.

"Partout où l’on allait, que ce soit en terrasse ou ailleurs, les gens ne parlaient que de cela. On voyait qu’ils regardaient les nouvelles sur leur téléphone ou des vidéos postées sur les réseaux sociaux."

Ce jeudi a été décrété comme journée de deuil national au Portugal, dont les autorités enquêtent désormais pour comprendre les raisons de l'accident.