Le parti déi Lénk demande que les inégalités salariales entre femmes et hommes soient combattues de manière structurelle.

A partir de ce lundi, "et jusqu’à la fin de l’année, les femmes travaillent statistiquement gratuitement", indique déi Lénk dans un communiqué. Si le salaire horaire des femmes au Luxembourg est légèrement supérieur à celui des hommes, le fameux “Gender Pay Gap”, écart salarial entre les femmes et les hommes, atteint en moyenne 13,9% sur l’année.

Cela s’explique par le fait que les femmes travaillent souvent à temps partiel, notamment parce qu’elles s’occupent davantage des enfants. Déi Lénk réclame donc à nouveau l’instauration de la semaine de 32 heures avec maintien intégral du salaire. Pour le parti, ce serait une amélioration structurelle permettant de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. La Gauche estime que cette mesure contribuerait à réduire l'écart salarial entre femmes et hommes à moyen terme.

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