Devenir professeur est et reste un choix professionnel qui a du sens au Luxembourg.

Les chiffres des ministères concernés le prouvent. Au cours des cinq années à venir plus de 400 enseignants seront nécessaires dans les trois langues principales que sont l'allemand, le français et l'anglais. En mathématiques, 169 postes supplémentaires devront être pourvus de facto. 
 
Ce ne devrait toutefois pas être un problème majeur de trouver des candidats dans les quatre matières pour occuper ces postes: il y a actuellement près de 1.000 étudiants à l'Université du Luxembourg ou dans des universités étrangères qui étudient l'une de ces langues ou les mathématiques et les statistiques, selon la base de données du ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur relative à l’aide financière de l’État pour les études supérieures.
 
Il est toutefois évident que tous ces étudiants ne travailleront pas dans des lycées luxembourgeois après la fin de leurs études, car "le ministère ne dispose pas d’informations concernant les projets professionnels de ces
étudiants".

Ces précisions ont été fournies par le ministre de l'Education nationale, Claude Meisch, et la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin, en réponse à une question parlementaire des députés DP Barbara Agostino et André Bauler sur la pénurie d'enseignants dans certaines matières.

A propos d'études, rappelons que la Foire de l'étudiant se tiendra à Belval jeudi et vendredi.